lundi 3 novembre 2014

Sevrage Paroxetine

Trois ans que je gobe cet antidépresseur... En début de traitement, 20mg tous les matins (avec un petit Lysanxia (anxiolytique) pour me détendre, arrêté au bout de deux mois). Au bout d'un an, je baisse à 10mg. Il y'a trois mois, je suis passé à 10 mg un jour sur deux... Et maintenant, je me lance... plus rien.... (ça parait rien, mais c'est une étape!)
J'ai lu beaucoup de choses sur les forums concernant la difficulté de sevrage. Le problème est que tous les cas sont différents de par les causes, de par la durée de traitement, la posologie etc... L'autre problème est que ceux qui s'en sortent viennent rarement témoigner pour encourager...
L'arrêt de la Paroxetine comporte effectivement de nombreux effets secondaires (liste des plus fréquents sur ce lien sur ce lien). Me concernant les voici, de mon point de vue et de la façon dont je les ai vécu :

  * Angoisse, anxiété : pendant cette phase de sevrage, j'ai retrouvé ces "bons petits moments" de crise d'angoisse. La peur d'être malade, de mourir et de laisser ma famille seule. Peur que mes enfants se retrouvent sans père. Peur de devenir fou, de ne plus me contrôler, de devenir violent A cela s'ajoute les tremblements du corps tout entier, les traditionnels frissons dans le dos qui remontent jusqu'au cou et les claquements de dents. Le bon petit package de la peur, celle qui nous met dans des états de terreur quand on frôle la mort par exemple (accident de voiture évité de justesse, agression etc).
  * Confusion mentale : difficulté à comprendre ou agir normalement. Besoin de plus de concentration pour effectuer plusieurs choses, même juste pour suivre une conversation ou répondre simplement à une question en même temps que d'effectuer une tache quelconque même simple. Dangereux sur la route d'ailleurs, si je cherche ma route, je peux passer à un feu rouge ou griller un stop. Esprit en permanence dans les pensées. Parfois, mes enfants me parlent et je leur réponds même pas. Du coup, je deviens distrait (je perds mes affaires, je me rappels plus ce que l'on me demande) ce qui me donne l'illusion d'une maladie sous-jacente (alzheimer ou autres maladies qui touchent la mémoire... ce qui alimente à nouveau mes angoisses!)
  * Hyper-sudation : grosses bouffées de chaleurs et surtout, sudation extrême. Corps tout entier en sueur, les gouttes perlent sur mes jambes. Le moindre vêtement me donne chaud (une raison supplémentaire pour rester nu chez moi! ;-)
  * Maux de tête : je suis migraineux mais là, les fréquences des maux de tête augmentent. Quasi tous les jours. Mais j'ai quelques médicaments miracle donc, très peu handicapant.
  * Trouble de l'équilibre : léger déséquilibre pendant la marche ou la course. Sensation de pencher voir de tomber.
  * Envie de pleurer : sans raison particulière, variation de l'humeur qui passe de la joie à la tristesse. Un simple pleur de bébé peut me mettre dans des états de spleen démeusurés.
  * Quelques épisodes d'insomnie : tourner pendant 4 heures dans le lit, ça m'arrive quelque fois. Le bon moment pour ruminer! Quand cela arrive, je m'occupe l'esprit jusqu'à atteindre l'endormissement.
  * Troubles sexuels : non! je rentrerai pas dans les détails! ;-)

Je suis actuellement à une semaine sans aucun traitement. Je ne suis donc pas du tout sorti d'affaire encore mais étrangement, je n'ai pour le moment plus aucun de ces symptômes. Je les avais surtout pendant les phases de modification du dosage médicamenteux. Je prenais 10mg un jour sur deux, peut être que cette fluctuation (un jour avec, un jour sans) était la cause de l’apparition des symptômes. Comme si c'était la modification de dose qui amenait les symptômes de sevrage. C'est pourquoi il est important de diminuer trèèèèès progressivement.  La solution sirop (Deroxat) est parfaitement adaptée pour cela. J'y avais eu recours mais trop tôt (au bout de seulement un an, sans profonde remise en question, sans modification d’hygiène de vie, de mode pensée etc), donc rechute mais avec ce sirop on peut doser au mg prêt.

Ce n'est pas la première fois que je tente un sevrage et à chaque fois, alors que j'allais bien, les symptômes dépressifs et anxieux réapparaissaient. Je reprenais donc le traitement. Peut être étais-je prêt et ces symptômes n'étaient liés qu'au sevrage... c'est pourquoi il est important de tenir (dans la limite du supportable bien sur). Pour le moment je me sens bien ainsi mais personnellement, même si je préfèrerai n'avoir recours à aucun médicament, je suis prêt malgré tout à reprendre un traitement de ce type si cette nouvelle tentative échoue et si cela améliore ma qualité de vie. Je considère le mal être et l'anxiété comme un poison, au même titre qu'un médicament donc quitte à s'empoissonner autant que ce soit pour avoir une belle vie.

Je sais, pour le vivre, qu'il est difficile de ne pas retomber dans la prise de médicament mais il faut absolument se convaincre que les symptômes sont liés au sevrage et non à une rechute. Mais ce dernier commentaire concerne ceux qui ont réellement fait des efforts de remise en question. Les médicaments ne guérissent pas, ils redonnent juste les "commandes" de notre esprit le temps de se reprendre en main...

Illustration : structure de la paroxetine... juste pour passer pour un intello' ;-)



306 commentaires:

  1. Bonsoir Cédric,

    Juste un petit mot pour te dire que je suis de tout coeur avec toi.
    Ce qui est difficile n'est pas impossible.
    C'est un beau challenge.
    Peut-être le début d'une certaine acceptation de toi-même.
    :)

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    1. Personnellement j'en ai pris pendant 4 mois et j'ai arrêté d'un coup. Résultat j'ai des vertiges et des maux de tête. Mais j'ai récupéré mon âme et je me bats pour être plus forte, pour mes enfants et surtout pour moi. Faut s'accepter c'est tout, je fais plus de sport et c'est tout aussi bien. Donc stop à cette merde! Jamais en prendre ça résout rien. Courage et lutte contre les angoisses, faut se défouler.

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    2. encourageant ce commentaire, moi aussi j'ai décidé de l'arrêter, je prenais un faible dosage, mais pas de différence positive pour l'aide à la gestion d'un symptome post-trau ; une semaine d'arrêt = écoeurement, insomnies, fatigue surtout. Mais je vais aussi prendre l'option sport comme exutoire plutôt que des médocs. Bon courage à toutes et tous

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    3. Bonjour
      Ma fille a recours à ce traitement. 1 comprimè oublié et C est des tremblements, nausée mal être.
      Un peu marre de voir à quel point C est destructeur mais à la fois il l a aidé.
      J ai donc pris 1 rdv pour faire de la mesotherapie et en accompagnement elle a pris des patchs jour/ nuit de cyclotelia avec des comprimés matin et soir de la marque Texifine.
      Et elle a commencé par limer 1 peu chaque jour le paroxetine.
      Bon résultats.

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  2. Merci Ameline

    Toujours un plaisir de te lire.

    A bientôt.

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  3. Une semaine et demie de passée... mine de rien c'est une étape....

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  4. C'est un joli témoignage Cedric . Très honnête .j'ai eu a prendre des atd il y a quelque temps ,( plus pour de l'anxiété generalisee , surmenage ... ) et m'arrêter avec plaisir de le prendre mais je n'avais pas tous ces effets secondaires . ( seropram 10: 1/2 )
    Sport relax méditation s'accepter ne pas se mettre la pression et
    Profiter de nos proches simplement . Accepter de se reposer d'avoir besoin de ne rien faire ..
    Je te souhaite bonne suite dans ton sevrage .

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  5. Bonjour Cédric,

    Comme vous le savez, j’ai suivi un traitement d’AD pendant 1 an, j’étais moi aussi assez inquiet pendant la période de sevrage, et puis finalement tout c’est bien passé.

    Je me revois en train de couper des quarts de comprimé minuscule afin de faire un sevrage très progressif. (limite ridicule)

    C’était une période délicate pendant laquelle je me posais pas mal de question.
    Pendant cette période, Il faut être attentif a soi et d’un autre coté il ne faut pas non plus être trop centré sur soi autrement on a l’impression d’avoir plein de symptômes étranges.
    Le boulot qui est certainement à l’origine de ma dépression, m’a aussi aidé lors de mon sevrage. (C’est con mais être concentrer dans son travail, ce n’est plus être centrer sur son mal être, il faut juste la aussi adopter la juste dose)

    Les seuls effets secondaires dont je me souviens (c’était il y a 2 ans) sont des petits pic d’angoisses de temps en temps voir quelques vertiges mais je me suis rassuré en me disant que cela était normal. (Il faut dire que j’avais un peu appris à les maitriser mes angoisses avec les TCC.)

    J’ai l’impression en lisant votre blog que vous êtes désormais bien armé pour cesser votre traitement, vous avez fait un gros travail sur vous même ces dernières années, (méditation, running, thérapie)
    Vous faite visiblement preuve d’une grande rigueur pour vous donner les moyens d’aller bien. Je suis certain que tout va bien se passer...

    Vous avez raison lorsque vous dites que si la tentative échoue, vous reprendrez votre traitement.
    Certes Il faut se laisser un peu temps, accepter de temps à autre un certain inconfort, mais si la vie vous paraît trop difficile, il ne faut pas hésiter à reprendre cette béquille.

    Bon courage,
    Yannick.

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    1. Bonjour Yannick

      Je pense que le faible dosage que je prenais fera que la phase de sevrage devrait se passer rapidement....

      Les plus gros symptômes sont ces sautes d'humeur ainsi que ces angoisses. Mais je redouble de vigilance. Je ne m'expose pas aux risques (fatigue, zone de stress, alcool etc...).

      Je ne sais pas si j'essaye de m'en persuader ou bien si c'est la réalité mais je ressens déjà un mieux (des moments de joie profonde). Le faible dosage que je prenais font peut être que le sevrage se passera en douceur.

      Je pense m'orienter vers la phytothérapie (avec du Millepertuis par exemple) pour m'aider à gérer mon stress pendant ce sevrage. Tous les témoignages sont les bienvenus..

      A bientôt.

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    2. Comment ça va Cédric ? Avec un plus de recul est-ce que le sevrage se passe bien ? Je vous souhaite bon courage et donnez nous de vos nouvelles.

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    3. Bonsoir

      Votre message me touche profondément. On ne se connait pas et vous me demandez des nouvelles...

      Cela fait 1 mois de sevrage. Mon moral va plutôt bien. Je redécouvre le "plaisir de me sentir bien", vraiment bien. Des grands moments de bonheur. Je refais de petits projets, prends du plaisir à vivre tout simplement...

      Mais je reste vigilant. 3 ans sous traitement, ça doit être long à éliminer du corps...

      Mais je fais ce qu'il faut pour aller bien durablement.

      Merci encore pour votre message.

      Amicalement, Cedric.

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  6. bonjour
    comment allez vous depuis votre sevrage ?
    j'ai aussi pris des Ad pendant quelque temps ayant souffert et souffrants de phobies d'impulsions.
    J'ai fait la démarche d'arrêter les Ad que je prenais à dose homéo pour pouvoir être au plus près de mes pensées , de mes peurs , de mes angoisses.Je voulais les regarder au plus profond d'eux même.J'ai GRAVEMENT dégusté ( le sevrage a été très progressif) mais j'en ai bavé er rebavé pendant des mois et des mois ...
    j'ai tenu bon malgré les crises de folie et les tempêtes physqiues et mentales ...puis un jour tout a disparu ....
    C'est pourquoi comme vous dites chaque cas est différent et je vous encourage fortement à continuer sur le chemin de la médiation , tcc , relaxation etc , comme vous semblez le faire .....

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    1. Bonjour

      Merci de demander de mes nouvelles. Cela va faire 2 mois sans aucun médicament. Moi aussi j'ai dégusté lors de l'arrêt total et pourtant je prenais vraiment une dose mini! (un demi paroxetine tous les 2 jours). Comme vous j'ai traversé, pendant ce sevrage, des moments de forte angoisse vraiment déstabilisante (sensation de devenir fou, peur de faire du mal, peur d’être gravement malade etc), ainsi que des moments de tristesse assez profonds. Mais j'ai tenu bon... je pensais vraiment reprendre le traitement mais j'ai tenu bon.
      Je m'oriente désormais vers la pensée positive, la méditation, le sport, l'autocompassion... Je prends soin de moi et mon corps et mon esprit me le rendent bien! Je redécouvre des moments de joie intense! je pense même que je les découvre tellement je doute d'en avoir déjà vécu d'aussi bon!

      Mais je ne vais pas étaler ma réussite... cela ne fait que 2 mois... je reste vigilant... mais je suis désormais mieux armé en cas de rechute et je sais reconnaitre les prémices, j'agis donc en amont, je n'attends plus de toucher le fond, j'applique les correctifs necessaire des les premiers signes que je sais maintenant reconnaitre...

      Voilà, vous savez tout ;-)

      Bon week-end

      Cedric

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  7. Bonsoir,
    Que puis-je prendre pour soulager les maux de tête provoqués par le sevrage?
    Rien ne marche😥

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    1. Bonjour

      En terme de médicament, nous ne réagissons pas tous pareil. Moi, pour les maux de tête, je prends du Prontalgine, c'est un antidouleur qui fonctionne bien chez moi, chez vous, je ne peux pas dire par avance. Il faut tester divers médicaments (sans tomber dans les excès!) et trouver celui qui fonctionne le mieux.
      Mais je ne suis pas pharmacien, je raconte juste mon expérience, mieux vaut se référer aux professionnels et pourquoi pas tenter les traitements alternatifs (phytothérapie, homéopathie voir même les techniques zen yoga méditation etc)).

      Quoi qu'il en soit, ne baissez pas les bras, il y'a forcement un traitement qui fonctionnera.

      Bonne journée.

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  8. Félicitations pour votre sevrage et pour votre détermination!
    Je suis tombé par hasard sur votre témoignage car je suis moi aussi en sevrage de paroxetine et de xanax,je n'est que 24 ans et je prend des anxio depuis que je suis ado par période et de la paroxetine depuis environ deux ans) c'est très compliqué pour moi car beaucoup de symptômes liée au sevrage (vertige, mal au yeux, fatigue, maux de tête parfois...),j'ai beaucoup de chance car mon compagnon m'aide dans mes moment de doute (mes vieux demon d'hypocondriaque face à tout ses symptômes qui me font penser que je suis gravement malade...) en tout cas vraiment un immense merci pour votre témoignage, dans 15 jours je ne prendrais plus aucun de ces médicaments et votre témoignage m'aide à tenir, souvent quand je doute je le relie et sa me donne là force de continuer!
    J'espère que tout va pour le mieux pour vous, car vous le méritez, seul ceux qui prennent ces médicaments savent à quel point il est dure de s'en détachées alors aussi un grand courage à tout ceux qui veulent s'en sortir!
    Encore merci à vous...
    Virginie

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    1. Bonjour

      Merci pour votre message.

      En effet, les symptomes de sevrage de la paroxetine sont nombreux, je pense même que cet antidepresseur est celui qui en comporte le plus, c'est le prix à payer pour un médicament efficace ;-)

      Me concernant, je vais bien mais je suis toujours sous ce traitement mais dosage leger (10mg 5 jours sur 7). On a tous notre histoire, notre raison d'avoir recour à ces psychotropes, il faut croire que mon mal être est plus profond et long à combattre que je le pensais.

      Je me soigne donc à base de spiritualité (méditation, lectures spirituelles : Mathieu RICARD, Alexandre JOLLIEN, Christophe André et autres sages modernes), sport (essentiellement footing) et meilleure hygiène de vie (bien dans son corps, bien dans sa tête! ;-) ). Je sens qu'un changement opère mais je ne suis pas encore prêt à vivre sans traitement... mais j'ai tout mon temps...

      Comme je le disais dans mon témoignage, l'anxiété et les médicaments sont 2 poisons, donc autant utiliser le poison qui permet une vie meilleure.


      Je ne connais pas votre histoire mais si vous vous êtes pris en main, si vous avez soigné vos maux, il n'y'a pas de raison que votre sevrage se passe mal mais je vous conseille de faire une diminution très douce, surtout avec paroxétine ou c'est, d'après moi, la variation de dosage qui amène les symptomes.

      Je vous souhaite de reussir votre sevrage mais ne vous mettez pas la pression, ce n'est pas concours ni un challenge, une rechute eventuelle n'est pas un echec mais juste une tentative un peu trop tot peut etre?

      Malgré ce traitement, le vie est belle et c'est surtout sur ce point qu'il faut vous focaliser.

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  9. Bjr tas dam je viens de lire votre parcours et je me retrouve complètement en vous. Je suis en plein sevrage également et je peux dire que je me sens seul j ai l impression d être seul au monde je suis actuellement à 13mg de deroxat par jour traitement que je prends depuis 10 ans pour crises d angoisses et attaque de panique. J aimerai discuter avec vous par rapport à tout ça si ça vous dérange pas

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    1. Bonjour

      Je vous soutiens dans ce combat et si mon aide peut vous apporter quelque chose, je suis à votre écoute.
      Je suis accessible par mail tasdam.blogspot.fr@gmail.com ou en live sur webmessenger facebook (j'y suis pas souvent mais vous pouvez me laisser un message).

      Ce que je peux vous dire, si cela peut vous rassurer, est que l'émotion que l'on ressent pendant le sevrage n'est pas du tout une rechute dépressive ou anxieuse, c'est "juste" les symptômes de sevrage, "juste" le temps qu'il faut au cerveau pour s'habituer à ne plus avoir sa dose de sérotonine... il faut vraiment diminuer très progressivement! même si c'est 1mg/mois, rien ne presse.

      Mais je sais combien il est difficile de se convaincre de cela....

      Bon courage,

      Cedric

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    2. Bonjour
      Je suis en train d essayer un sevrage et je suis à 1/2 cachet pour 3 jours. J ai tenté 2 jours de plus mais grosse fatigue, troubles électrique de la vision... donc aujourd hui j en reprends un demi car trop dur de tenir comme ça. ... je me demande comment je vais pouvoir M en séparer.

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    3. bonjour

      1/2 cachet par jour, c'est déjà un combat de gagné car votre dose est très très faible. Prenez juste le temps de diminuer, très progressivement rien ne presse, si les troubles qui vous ont amenés à prendre ce médicament sont résolus, il n'y'a pas de raison que vous n'y parveniez pas.

      Bon courage.

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  10. Y'a pas mieux que la méthode de titration

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  11. Bonjour,
    pouvez vous me donner plus d'infos sur la méthode de titration s'il vous plaît ?

    Claire

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  12. Bonjours claire voici un lien qui pourra t'aider tape Carole advices sur Youtube elle a une super vidéo de titration

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  13. Bonsoir, j'ai 31 ans, j'ai pris pendant 2 ans de la paroxétine, 20 mg par jour pendant plus d'un an puis j'ai commencé à diminuer. Progressivement pour arrêter le 19 août dernier. Je redoutais beaucoup ce moment, même si ma volonté était forte.
    Bizarrement je me suis sentie bien même très bien les 10 premiers jours. je me sentais légère... Mais depuis une petite semaine, donc presque trois semaines après l'arrêt, je ressens beaucoup d'angoisses. J'ai l'impression de retourner 2 ans en arrière, j'ai peur de ne pas être assez forte. Ce que je ressens peut être très violent... je me retrouve complètement dans ce que vous décrivez des effets liés au sevrage en novembre 2014. C"est très troublant.
    La lecture de vos commentaires me réconforte car j'avais l'impression d'être folle.
    Je ne lâcherai pas mais cela demande énormément d'efforts...Je suis tombée par hasard sur votre commentaire car je cherchais des explications à mon état, je vous assure qu'il m'a rassuré, même fait sourire. Je dois me convaincre que c'est normal et que je dois prendre mon mal en patience... Seule avec 2 enfants, pas toujours simple à gérer.
    J'espère que vous allez bien.
    je vous remercie.

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    1. Bonjour

      L'assimilation de cette molécule est tellement lente qu'en effet, avant de ressentir l'effet du sevrage ou de la prise de ce médicament, il y'a plusieurs jours (me concernant même quasi un mois). La sensation de folie fait partie de ce chamboulement que l'on ressent pendant la prise ou l'arrêt du médicament (moi j'avais peur d’être dangereux pour mes proches, de devenir violent!) donc vous n'êtes pas folle ;-)
      Il faut, comme vous le dites, être patient et assez forte, ou plutôt avoir fait le nécessaire pour surmonter cette épreuve qui n'est bien sur pas impossible.

      Bon courage et prenez soin de vous.

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    2. Merci pour votre réponse, on ne se connait pas mais j'aime ce que vous écrivez.
      Merci !

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    3. Merci, ce genre de message est très "énergisant"...
      partager ses expériences fait du bien, on se sent moins seul dans l'épreuve...

      si vous le souhaitez, je suis également à l'écoute sur mon adresse tasdam.blogspot.fr@gmail.com

      belle journée..

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    4. Merci, je n'hésiterai pas si besoin...
      Bonne soirée

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    5. Bonjour,
      Merci pour tous ces témoignages car il n'est pas facile de parler de son "expérience" autour de soi car pour beaucoup prendre des AD reste un signe de faiblesse et un sujet tabou. Pour ma part j'ai 37 ans et j'ai pris de la Paroxétine pendant 10 mois, après avoir pris du Xanax, car je souffre d'hypocondrie sévère et que vivre avec l'idée d'avoir une maladie (mortelle bien évidemment) en permanence c'est invivable (également pour le conjoint). Cela fait un moi que j'ai arrêté. La première semaine a été très dure : insomnies, fourmillements au niveau de la bouche, maux de ventre et vertiges. Depuis ça va mieux mais je me rends compte que depuis je dors plus et surtout mieux alors qu'il me semble que ce devrait être l'inverse. Je ne pense pas qu'il s'agisse de fatigue à proprement parler car je suis toujours aussi active mais à partir de 21 heures je peux être dans mon lit pour une nuit de bébé. Et bien sûr j'ai de nouveau des angoisses mais pour le moment ça reste supportable. J'aimerais savoir si cette fatigue peut être liée à l'arrêt de la Paroxétine, si quelqu'un a déjà ressenti cet effet.
      Bonne journée
      Valérie

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    6. Bonjour

      Je pense que la fatigue est liée à l'angoisse qui est très "consommatrice" d’énergie...
      Pendant mes périodes d'angoisses j'étais aussi très fatigué car en permanence sous tension intellectuelle et physique.
      Il faut apprendre à vous détendre. Vous êtes comme moi, anxieuse. C'est un trait de caractère, inutile de vouloir supprimer cela, il faut essayer de l'apprivoiser pour l’apaiser, le diminuer...

      Bon courage.

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  14. Bonjour Cedric,
    On se sent moins seul(e) en passant vous lire. :)
    Je prends de la paroxetine depuis Avril 2015. D'abord 20mg de Avril jusqu'en Octobre, puis 15mg d'Octobre a Decembre, et 10mg depuis Janvier 2016. Ce medicament m'a beaucoup aidee; mon medecin pense que je n'en ai plus besoin, mais j'ai un peu peur de l'arreter donc je compte y aller doucement. A votre avis, il vaut mieux diminuer en passant de 10 mg par jour a 10 mg tout les 2 jours, ou alors en passant de 10mg par jour a 5 mg par jour, tous les jours?
    Merci d'avance pour les conseils/avis/suggestions... et encouragements. :)
    Cordialement.

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    1. Bonjour

      Ce médicament m'a aussi beaucoup aidé, sauvé même. Mais il faut avouer qu'il est difficile de s'en défaire... MAIS pas impossible bien sur... il faut surtout avoir fait un bon travail sur soi, s'être remis en question, changé certaines mauvaises habitudes...
      Pour le sevrage, je vous conseillerais surtout de passer à la solution liquide (deroxat). Ainsi, vous pouvez doser au mg près (1mg de moins par semaine par exemple et bien attendre d'avoir assimilé cette baisse).
      Mais je vous conseil surtout d'en parler avec votre psychiatre (pour moi les médecins ne sont pas assez formés pour ce type de médication... mais ce n'est que mon avis).

      Bon courage dans votre sevrage et n'hésitez pas à donner de vos nouvelles!

      Cedric

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    2. Merci pour la reponse, Cedric.

      En fait, perso je n'ai pas specialement envie d'arreter la paroxetine, ni meme de trop reduire la dose (10mg/jour, dose qui me convient bien a priori).
      Avant de demarrer le traitement, j'etais une habituee des angoisses et des bouffees de chaleur (dans le bus, au supermarche, etc). Avec mon demi-cachet par jour, j'ai pu retrouver une vie normale et prendre les bonnes decisions que je n'avais pas la force de prendre avant.

      Dans un article, vous disiez que, certes, la paroxetine est un poison... mais que les angoisses sont aussi un poison, et qu'a choisir, autant que notre poison nous permette de vivre mieux. C'est exactement comme cela que je vois les choses.

      Apres, mon medecin a toujours ete de bon conseil,
      donc je vais essayer de reduire lentement mais surement, mais sans stress ni prise de tete. Parce que entre un poison qui aide et un poison qui detruit, le choix est vite fait.

      Encore merci pour votre reponse, et je vous tiendrais au courant de l'evolution. :)

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    3. Re-bonjour,
      Comme promis, je viens vous tenir au courant de l'evolution. Ca y est, j'en suis maintenant a 7,5 mg par jour. En fait, j'ai fais 2 semaines en alternant 10mg et 7,5 mg un jour sur deux, puis deux semaines en alternant 10 mg un jour et 7,5 mg les deux jours suivant. Maintenant, c'est parti pour deux semaines a 7,5 mg par jour. Puis, ce sera deux semaines en alternance avec 7,5 pendant deux jours suivi de 5mg un jour...

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    4. Bonsoir
      si vous voulez diminuer plus progressivement il existe le deroxat liquide qui est la même molécule que la paroxetine que vous pouvez doser avec une seringue pour une diminution progressive.Je vous conseil de diminuer de 10 mg à 9.5 mg sur une ou deux semaine si ça ce passe bien vous continuez dans ce sens la.
      Cordialement.

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    5. Bonjour a toutes & tous

      Je viens donner des nouvelles... Ca fait maintenant quelques mois que je suis a 5 mg par jour, et ca va - visiblement mon organisme s'est fait a cette dose-la. Mais des que j'essaye de diminuer (en coupant en 2: 2,5 mg), hop, j'ai droit aux bonnes vieilles angoisses qui reviennent - sensation de perdre pied et d'etre au bord de faire un malaise. Cela arrive d'un coup, dure quelques secondes seulement, mais est tres destabilisant (surtout que cela arrive le plus souvent lorsque je suis a l'exterieur, en general dans la rue).
      D'autres personnes ici sont (ou ont ete) dans la meme situation? Comment vous le gerez?
      Cordialement

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    6. De passser de 5 mg a 2,5 mg cest beaucoup trop cest une diminution de 50 % ce qui est recommandé et de diminuer pas plus de 10 % 5 mg vers 4,6 mg puis 4,4 4,2 chaque deux ou trois semaine il faut laisser le temps au systeme nerveux de s'adapter sinon bonjours les symptômes insuportable de la paroxétine et ce qui fait la dureté du severage de la paroxetine cest quelle a une demi vie coyrte moin de 24 heure

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  17. Bonjour, jerome 42ans,marié deux enfants, malheureusement content de ne pas être seul dans ce cas, 2ans 1/2 que je prend la paroxetine 10mg le soir à cause de crises d'angoisses attaque peur panique les trucs habituels quoi. Ces crises avaient démarrés vers l'âge de 20 ans et ont durées 3mois sans savoir ce que c'était et sont partis , puis elles sont réapparus suite à un grave accident de moto il ya 3ans. Mon médecin sentant que j'entrais dans une dépression car j'étais au bout du rouleau à cause de mes crises à répétition m'a donc mit sous paroxetine 10 mg. Miracle plus une seule crise, seulement petit à petit plus aucune libido , plus envie de parler, même répondre à ma femme ou mes enfants me fatigue, j'ai fini par prendre rdv avec un psychiatre car il ya forcément quelque-chose que je n'arrive pas à gerer. Pourquoi cette hypocondrie d'où vient elle etc... donc je suis en sevrage de la paroxetine 1j/2 puis 1/3 et en même temps je commence le zoloft50mg puis maintenant 100mg...des bouffées de chaleurs un début de crise d'angoisse la semaine dernière, des vertiges, toujours ce sentiment que mon corps fait ce qu'il y à à faire, aller bosser tout les jours mocupper de mes enfants mais je sent bien que mon esprit est vide même si j'arrive à rires aux éclats par moment je sent que rien n'arrive à me mettre en joie ou de bonne humeur, bref je parcours les forums pour voir les témoignage et chercher des réponses même si je sais que c'est moi qui détient la clé....

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    1. Bonjour Jérôme
      pour parler comme toi "malheureusement bienvenu sur ce blog" ;-)
      Même si cela n'arrangera rien, ce que tu vis, beaucoup le vivent, moi y compris (ton commentaire pourrait être le mien tellement c'est la même chose toi et moi).
      On est tous fait "du même bois", on réagit de la même manière aux rejets de notre existence. Comme l'esprit nous le dit calmement et qu'on ne réagit pas, et bien il nous bouscule pour nous dire "hé ho! cette vie ne te convient pas! change la!!"... c'est dumoins ce que mon esprit me dit à moi en tout cas...
      Comme tu le dis, tu es heureux en surface... mais pas à l'intérieur... il faut trouver la cause... et c'est là que ça devient intéressant... (faut bien positiver le négatif! ;-)

      bon courage et a bientot

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  18. Merci pour ton com et c'est exactement ça une autre vie m'attend mais il faut avoir le courage de franchir le pas je serais célibataire la question ne se poserai pas mais avec une famille pas le droit à l'erreur d'où une frustration certaine et donc essayer de gérer cette frustration....on y travaille....

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  19. bonjour, comme vous je prends du deroxat en suspension liquide 1oml par jour depuis plus de 3 ans, j'aimerais arreter ce medicament mais des que je l'arrete' je suis en manque... je fais des'crises'ds'les magasins 'ou je suis obligee de sortir, les angoisses reviennent au galop et les crises de larmes. des fois j'en ai oas pdt qq jours'et'ca va je me sens legere, determinee, le deroxat m'a aide a guerir les angoisses et mon stress mais malgre tout je sens que ce medicament ne me convient pas reelement et pour l'arreter je pense que ca va pas etre facile vu les symptomes que j'ai avec seulement 3 jours en tout cas je vous felecite d'avoir reussi a arreter votre traitement ou le diminuer. je vais essayer de le diminuer avec l'aide d,un psychiatre et'essayer avec d'autres medecines plus naturelles car la c'est vrai que je me sens une vraie ' droguee'

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    1. Bonsoir
      Penser à arrêter c'est le début de la guérison.
      renseignez vous sur le safran moi c'est ce que je prend en parallèle, ça me calme.
      Cordialement.

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  20. ps merci pour vos conseils et bravo Tas Dam pour votre parcours tres reconfortant merci pour les conseils.

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  21. 10 ans de paroxetine 20 mg 2 comprimés par jour. Depuis un un j'ai baissé à 1 par jour puis c'est ma quatrième semaine à 1 sur deux.
    J'ai connu le sevrage diazepine,rivotril, maintenant c'est celui ci
    C'est très difficile car il me faut assurer sur le plan professionnel.
    Je suis en plein état de manque depuis deux jours. Parfois j'ai des journées supportables, tout est triste.
    C'est le corps qui se débat pour retrouver son état chimique naturel.
    Point positif pour le moment, celui qui m'aide à continuer, je dégonfle, 20 kg pris....

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    1. Bonjour.

      Personnellement, je trouve votre sevrage trop rapide... attention à la chute...

      Quoi qu'il en soit, bon courage, car il est tout à fait possible de se sevrer!

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    2. Bonjour Géraldine, après 10 mois de paroxétine 20mg j'ai entrepris le sevrage en avril dernier pour arriver à pas tout à fait un quart de comprimé par jour.
      avril à juillet 2/3
      aout à novembre 1/2
      depuis novembre 1/4
      Attention à la prise un jour sur deux : j'ai lu de nombreux témoignages de personnes qui disaient qu'il valait mieux tous les jours mais à plus faible dose car notre cerveau s'affole à une prise un jour sur deux
      bon courage en tout cas

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    3. Bonsoir
      si vous voulez diminuer plus progressivement il existe le deroxat liquide qui est la même molécule que la paroxetine que vous pouvez doser avec une seringue pour une diminution progressive.
      Cordialement.

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  22. Bonjour,
    j'ai déja écrit sur ce post le 29 septembre dernier suite à un arrêt brutal de la paroxétine parce que ce médicament m'a beaucoup fait grossir et aussi et surtout face à l'incompréhention de mes proches qui ne comprennent pas que j'ai besoin de cette pilule du bonheur alors que j'ai tout pour être heureuse (du coup énorme sentiment de culpabilité qui m'a poussé à tout envoyer balader côté paroxétine). Si les premiers jours de sevrage ont été difficiles principalement sur le plan physique, les angoisses étant supportables, depuis une semaine les crises d'angoisse sont de nouveau là : je me suis autopersuadée que j'ai un cancer de l'ovaire (et oui très grosse hypocondriaque) car j'ai mal de temps en temps au niveau de l'appendice et mon esprit dérangé me dit que ça ne peut être que ça (et pas une douleur musculaire alors qu'objectivement ce pourrait être ça puisque tous les soirs de la semaine dernière et ce week-end j'ai fait de très gros travaux d'épendage de gravier à la pelle et à la brouette). J'ai donc de grosses crises de larmes, je pense à la lente agonie qui m'attend, à la tristesse dans laquelle je vais laisser mes proches, je dévore les témoignages de malades sur le net (et j'ai bien sûr tous les symptômes), je palpe mon ventre plusieurs fois par jour à la recherche d'une grosseur suspecte (et bien évidemment à force d'appuyer comme une malade j'ai encore plus mal), je suis incollable sur les laparatomies courantes dans ce genre de cancers et je ne vous parle même pas des composants des traitements par chimio. Hier soir j'étais même à la recherche des statisques de femmes de mon âge atteintes d'un tel cancer. Il faut savoir que l'année dernière ce fut tour à tour le cancer de l'utérus et le cancer des seins (et oui les deux car à force de les palper à la recherche de la grosseur suspecte j'avais mal). Tout ça pour vous dire que cette angoisse me pourrit la vie, je n'arrive plus à profiter de rien, je suis inproductive au boulot, morose à la maison, le moindre situation triste me met dans tous mes états (ma stagiaire vient de perdre son chien, elle est inconsolable et je ne lui suis pas d'un grand secrous puisque quand j'ai essayé de la réconforter je me suis moi aussi mise à pleurer), je m'appoprie égoïstement tous les problèmes médicaux de mon entourage (une de mes collègues est décédée il y a deux mois d'un cancer et j'ai l'impression de ne pas m'en remettre, c'était une telle battante que j'étais persuadée qu'elle s'en sortirait), dès que je mange quelque chose mes intestins se vident car je mange avec une boule dans l'estomac et hier soir j'ai même jeûné. J'ai d'ailleurs perdu 1,7 kg en 3 jours et mon esprit toujours aussi perturbé, plutôt que de se réjouir au vu de ma prise de poids de ses derniers mois, me dit que ce n'est pas normal.
    J'écris la suite après car mon message est sinon trop volumineux

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  23. Suite du message précédent.
    Pour moi tout ça est très difficile à vivre. J'ai peur de m'en ouvrir à mon docteur car c'est quand même moi seule qui ai décidé d'arrêter la paroxétine et je crains son mécontentement. D'un autre côté il va bien falloir que je lui en parle car ça va clairement mal. Je suis allée à la pharmacie où on m'a donné du Séroxyl (précurseur de la sérotonine). Il s'agit d'un complément alimentaire, j'en prends depuis 2 jours mais pour le moment je ne constate aucune amélioration. Je n'arrive plus à me projeter et j'appréhende même les quelques jours de vacances la semaine prochaine car je vais passer mon temps à ruminer ma disparition prochaine d'une longue maladie (bizarrement l'accident ne me fait pas peur et ce qui est horrible c'est que je me dis qu'au moins c'est une mort nette sans déchéance et sans souffrance, je suis vraiment dérangée). Je pense qu'à la prochaine consultation médicale je vais demander à mon médecin de me donner les coordonnées d'un psychiatre car je crois que j'ai besoin de parler à quelqu'un. En plus, à force d'introspection (car je cherche à savoir pourquoi je suis comme ça, je refuse de voir ça comme une fatalité), je pense savoir d'où vient cette hypocondrie, je vois le cancer comme la punition d'une décision que j'ai prise il y a 3 ans et demi et pour laquelle je m'en veux. Pour moi, j'ai commis une faute et le cancer serait une sorte d'expiation. Vous devez me prendre pour une folle, mais je dois dire que la lecture de votre blog et expérience m'est d'une grande utilité dans ces moments de doute et je vous en remercie.
    Valérie

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    1. Si cela peut vous rassurer, je comprends totalement ce que vous décrivez pour l'avoir vécu moi même à plusieurs reprises (j'avais peur de devenir fou et de devenir violent avec mes proches, moi qui suis pourtant contre toutes formes de violences...)
      La tristesse exacerbée, la compassion devenue trop envahissante à me rendre malade (le simple pleur d'un bébé me rendait triste comme jamais!), la perte de poids (8kg en 1 mois! pas mal aussi non? je pesais plus que 64kg...), chacune des émotions, chacun des symptômes que vous décrivez je les comprends à 100%...

      vous n'êtes donc pas folle, juste sous l'emprise ou le manque d'un médicament...

      Peut être n'êtes vous pas encore prête à arrêter? arrêt trop tôt ou trop brutal... avez vous fait un travail "introspectif"? vous êtes vous posé les bonnes questions et trouvé les réponses qui vous convienne? ajusté votre hygiène de vie (méditation et footing en ce qui me concerne)?... tout cela est important, c'est même obligatoire d'après moi... mais c'est une obligation qui devient un mode de vie, un plaisir....

      Quand il est question de santé, il faut être exclusif, je veux dire, ne vous souciez pas de ce que pensera votre docteur si vous avouez avoir agit sans lui en parler, ne vous souciez pas de ce que pense vos proches de la prise de ce médicament... combien j'en ai entendu dire " ce médicament, c'est pour les faibles" ou "moi, la dépression, les angoisses, impossible que ça m'arrive"... et combien sont venu me demander conseil par la suite....

      il faut trouver votre chemin, celui ou vous vous épanouissez... parfois on pense être bien dans sa vie, mais finalement.....

      Seul ceux qui savent

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    2. Effectivement la prise de conscience n'est pas suffisante pour se débarrasser de nos maux, mais c'est une grande chance car le travail avec un psy s'en trouve plus rapide.
      Pour aider à me détendre je prends en continu du magnésium marin, plus de crise d'angoisse et surtout un relâchement musculaire qui du coup aide au calme.
      Je suis en phase que j'appelle 4 du sevrage paroxetine, l'avantage pour mon cas est d'avoir fait un gigantesque travail sur moi alors j'avance maintenant sans encombrement de mes peurs d'autrefois car elles n'existent plus. La peur de mourir était dans mon cas MA PEUR DE VIVRE.
      Géraldine

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    3. @Geraldine : belle formule, j'aime beaucoup

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  24. Bonjour à tous et à toutes,

    J'ai 43 ans et 12 années derrière mois de paroxitine à 1cp/jour. De nature hypersensible et cyclotimique, je pense avoir développé des périodes d'angoisse et de tristesse depuis mon adolescence. La prise de Deroxat a été vraiment un soulagement pour moi. Mais l'on m'a découvert une hypothiroidie entretemps, ce qui pouvait aussi expliquer mes humeurs changeantes et mes larmes. L'hypothiroïdie est traitée depuis 4 ans maintenant et bien stabilisée semble - t'il. Du coup, j'ai ENVIE de me sevrer de la paroxitine. Je vais vous lire avec plaisir et très certainement venir "évacuer" mes angoisses et mon stress sur vos pages ;). Savez-vous si il existe des soins naturels (compléments alimentaires, huiles essentielles, phytothérapie...) qui peuvent pallier aux effets du sevrage ? Merci !
    Marie

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    1. Et bien n'hésitez pas à écrire sur ce blog, il est là pour ça.
      Si j'ai écrit ce blog c'était aussi pour ça, poser mes maux, pas forcement pour être lu mais pour "évacuer"...
      Concernant les soins naturels, j'ai voulu tenter la phytothérapie, plus précisément le Millepertuis. Alors soit j'ai mal géré le changement de thérapie, soit ça ne fonctionne pas sur moi, mais je ne trouvais pas l'équilibre que me procurait la paroxetine, donc j'ai renoncé, mais malgré tout je pense que c'est une piste à suivre...

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    2. Merci Cedric pour votre bienveillance à notre égard.
      J'ai oublié de dire que le safran m'aide aussi à combattre l'état de manque.
      En revanche j'ai vu en lisant le déroulé de ces témoignages que le deroxat existe sous forme liquide, piste intéressante à connaître.
      Bonne continuation à toutes et tous Géraldine

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    3. oui, paroxetine existe en sirop, le deroxat, dosage au mg prêt donc, idéal pour un sevrage en "ultra douceur"... il a bon gout en plus ;-)

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    4. Bonsoir Marie
      je te conseille de passer au deroxat liquide et de faire ton dosage avec une seringue, diminue de 0.2ml à chaque fois et attend deux semaine si tous va bien continue.
      Pour calmer les effets du sevrage je prends du safran celui
      ci:
      http://www.maboutiqueonaturel.com/produit-safran-aroma-60-gelules-salvia-nutrition,6968.html
      il est pas donné mais il est bien dosé sur moi ça marche.
      Bon courage.

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  25. Bonjour j'ai lu vos commentaires et vos témoignages concernant le sevrage et je me retrouve en vous ;j'ai pris le deroxat pendant dix ans et depuis quinze jours j'ai pris la décision de l'interompre sans passé par l'intermédiaire du médecin et depuis je vis un calvaire fourmillement des mains du visage sueurs la nuit et crises de larmes douleurs au niveau du dos en dirait une grippe toux enfin j 'essaye de résister j'en ai parler à personne sauf vous maintenant parceque mon mari ne m'est d'aucun secours au contraire il se met à critiquer mes gestes et fait et du coup mes enfants l'ont suivis dans son comportement bref je suis seule dans ce combat et j'ai envie de réussir vos témoignages m'ont beaucoup rassuré que je peux y arriver même seule je croix que je dois faire un bon travail sur moi et aussi je vous demande de me souhaite bonne chance vous savez quand ont Est dans la merde ont est toujours tous seul cela a était mon cas et ce qui m'a poussé à prendre ce médicament .merci pour votre patience .

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  26. Alors à très juste titre l'auteur de ce blog m'a témoigné qu'il trouvait que mon sevrage se faisait trop rapidement. Notre corps garde longtemps en mémoire les effets de ce traitement. Pas d'arrêt net, il faut y aller progressivement, je parle en connaissance de cause. Plus c'est rapide et plus l'état de manque s'installe.
    Hier soir j'étais très mal, je vais trop vite alors avec sagesse j'écoute mon corps qui lui seul détient la vérité. Je ne baisserai plus pour le moment quitte même à revenir sur une dose un peu plus élevée le temps que je retrouve un équilibre me permettant du vivre plus sereinement cette étape.
    Je suis, comme je l'explique plus en amont, à un comprimé sur trois, en gros je prends tout les trois jours ce traitement.
    Je sais que c'est possible et je suis confiante.
    Vous y parviendrez, mais surtout allez y doucement.
    Géraldine

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    1. Merci Geraldine, ma relève est assurée désormais ;-)

      rien de mieux que de sentir écouté, soutenu... lu...

      a bientot

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  27. Bonsoir, j ai pris paroxetine pendant un an et demi et j'ai arrêter progressivement et fini le traitement le 15 août!j allais très bien sauf depuis 15 jours fourmillement dans le corps, cœur qui se soulève....
    Bref du coup j angoisse est ce normal combien de temps cela dure?
    Avez vous vécu la même chose ?
    En tout cas bon courage à tous
    Bonne soirée

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    1. Bonsoir

      Vous angoissez à l'idée que tout recommence alors que la vie, c'est ça : des moments ou tout va bien et d'autres moments où nous devons traverser des épreuves. Les médicaments suppriment, le temps que vous les prenez, les symptômes anxieux et dépressif, mais pas les causes...
      Avez vous changé d'hygiène de vie (sport, méditation?...) trouvé les causes avec l'aide d'une psycholoque par exemple?
      Si l'angoisse pointe son nez, c'est que rien ne les empêche de réapparaitre... il faut vous "armer"....
      Cherchez et trouvez au fond de vous les causes...
      Bon courage.

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  28. Bonjour
    Peut on avoir des effets de sevrage paroxetine 2 mois après l'arrêt total? Merci.

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    Réponses
    1. Bonjour

      Tout dépend du temps de prise. Je ne devrais pas vous dire cela mais moi j'ai eu des symptômes de sevrage encore 6 mois après...

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    2. Bonjour. merci de votre réponse.
      J'en ai pris pendant 3 ans et je les ai arrêté sur 3 semaines😕 mes symptômes ce manifeste essentiellement le matin au réveil déjà je me réveille vers 5h00 impossible de me r'endormiret là je cogite boule à l'estomac etc... là matinée est difficile à gérer!!!! Ensuite l'après midi sa va et le soir sa va très bien ..... bizarre connaissez vous ce phénomène et je me demande si c'est vraiment un effet de sevrage tardif 😕

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    3. moi j'avais le cœur qui s’accélérait des que j'ouvrais l’œil... en panique total alors que je n’étais bien évidement pas en danger... juste je me réveillais... et comme vous le dites, pensées obsessionnelles en boucle... vous voyez, tous les mêmes...
      j'en étais arrivé à avoir peur d'aller me coucher car ce moment était devenu pour moi un moment de terreur....

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    4. Et vos symptômes ont diminués combien de temps après? Avez vous repris des AD? pas facile tout celà😕

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    5. pour tout vous dire, au risque de casser l'espoir de ceux qui me lisent, je suis toujours à 10mg par jour. J'ai pesé le pour et le contre d’être sous traitement : avec, je ne me sentais plus drogué mais trop sensible avec mes émotions, mes angoisses etc, avec 10 mg, je suis dépendant d'un traitement mais je vis une vie normale, détendue, sereine...

      donc j'ai fait mon choix, pour le moment, je suis sous traitement, je tenterais un sevrage dans des conditions de vie plus apaisées (j'ai 3 enfants et un boulot incertain, sources de stress!!!)

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    6. Bonsoir
      10mg c'est toujours mieux que 20mg.
      Moi avec 20mg j' avais des crises d 'angoisse j' ai réussi à descendre à 15mg j' étais malade comme un chien plus les crises d 'angoisses puis un jour j' ai changé mon alimentation j' ai arrêté le gluten et le lactose c' était en janvier depuis plus de crise d' angoisse juste des petits désagréments à chaque diminution là je suis sur la fin à moins de 1ml de deroxat soit moins de 2mg de paroxetine et je vais plutôt bien pour le moment mais j' ai remarqué que ma santé mentale va avec mon alimentation et l état de mon estomac et de mes intestins.Je sais pas si ça peut aider car chaque personne est différente, mais ça fait du bien de trouver des collègues de galéré.Bien à toi.

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  29. Un petit tout par ici, je suis passée à un demi comprimé un jour sur deux, c'est plus facile pour moi que un comprimé entier un jour sur trois.
    Ce que je n'avais pas expliqué c'est le pourquoi il y a 10 ans de cette jolie prescription.
    Je souffre de douleur neurologiques suite à une lésion totale du nerf ulnaire.
    Paroxetine devait soulager les décharges électrique etc.
    Puis j'ai tout doucement glissée dans une dépression, une horreur, pas insurmontable mais bien déglingante quand même.
    Depuis deux ans un médecin à eu l'excellente idée de me proposer un traitement hyper efficace pour moi, et qui du coup me permet d'avoir une vie casi comme avant.
    Alors n'ayant plus mal, plus de dépression, je me demande même si cette dépression n'arrangent pas mes prescripteurs de cachou, ainsi ils ne traitaient pas la vraie cause.
    Tout ceci pour en arriver au moment où là comme par enchantement on s'étonne que je sois tjrs addicte à paroxetine,

    Je décide d'arrêter là encore c'est dingue de constater combien il faut se débrouiller seul pour le corps médical, c'est pas un souci de stopper, il suffit de le vouloir.
    Tout ça pour dire :
    Heureusement que des blogs comme celui-ci existent parce que sinon, aucune aide.
    Aujourd'hui je suis un peu en mode calimero....

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    1. Bonsoir Géraldine.

      Vous êtes et serez toujours la bienvenue pour pleurer comme pour rire. Étaler ses états d’âme fait du bien... la meilleure aide est celle qui vient de ceux qui ont vécu la même chose. Les médecins connaissent mal ces maux.
      Seuls certains bon psychiatre le peuvent.
      Christophe ANDRE par exemple car lui même est touché par l'anxiété et les troubles dépressifs... mais il ne doit pas être le seul...

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    2. Merci bien, cette chimie différente m'a totalement changée, physiquement et surtout mentalement.
      Je ne me reconnais plus.
      Je revis, depuis le début de ce sevrage un an déjà, des moments que je pensaient perdus à jamais.
      Je me retrouve psychologiquement, mon esprit qui était assommé, enfermé par cette camisole chimique, reprend forme.
      Cette nouvelle étape je la vis comme un deuil.
      Je suis en colère, triste, parfois fière de moi.
      Mes émotions sont de retour et c'est un véritable feu bienfaiteur.
      Mais PUREE que c'est difficile.

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    3. Merci bien, cette chimie différente m'a totalement changée, physiquement et surtout mentalement.
      Je ne me reconnais plus.
      Je revis, depuis le début de ce sevrage un an déjà, des moments que je pensaient perdus à jamais.
      Je me retrouve psychologiquement, mon esprit qui était assommé, enfermé par cette camisole chimique, reprend forme.
      Cette nouvelle étape je la vis comme un deuil.
      Je suis en colère, triste, parfois fière de moi.
      Mes émotions sont de retour et c'est un véritable feu bienfaiteur.
      Mais PUREE que c'est difficile.

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  30. Moi perso je remarque que trop rapide ou sevrage lent la galère est pratiquement pareil😠 sur un autre forum j'ai lu des personnes en sevrage très très lent qui sont en souffrance depuis 2 ans 😕 sa fait peur.... il est tout à fait normal que le fait d'avoir une famille et un emploi vaut mieux être en forme et attendre le moment venu ☺ , pour l'instant je n'aie rien repris , mais si rien ne change dans les prochains jours je vais reprendre une dose de confort pendant quelques temps car vraiment pénible de ne pas être bien,demain j'ai rdv avec un spécialiste de la médecine quantique à voir!!!!! Bon courage à vous nous sommes dans la même galère 😩😩

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    1. il ne faut pas de désespérer, tous les cas sont différents, leurs causes, leurs méthodes de sevrage, le temps de prise et d'arrêt etc...
      parfois aussi ce n'est pas un problème mental mais "chimique", le cerveau ne secrète plus de sérotonine... peut être mon cas... je risque de devoir me résilier à prendre un traitement à vie...

      et après tout.... si cela me permet de vivre en paix avec moi même...

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  31. Salut Tas Dam,
    T'imagines pas a quel point c'est soulageant de te lire. Je suis en plein voyage loin de la famille et j'ai essayé mon premier sevrage de deroxat. C'était juste infernal. J'en ai pris pendant 6 ans a peu près et j'ai 25ans. Deroxat m'a sauvé la vie car j'étais un légume il y'a 6ans. Mais la je commence a trop réflechir car je ne sais plus si je pourrai m'en en passer. Retour au sujet du sevrage: J'ai pris un comprimé tous les jours pendant 6ans jusqu'au jour ou j'ai décidé avec mon psy de l'arreter. J'ai donc diminué a un demi comprimé pendant 2 ou 3 semaines et c'était excellent. Je ne sentais aucune différence. 1 semaine après avoir pris 1/2 tous les 2 jours j'ai vécu l'enfer. Chocs éléctriques quand je tourne les yeux, pensées très noires, aucune motivation, peur de sortir, fatigue incroyable, perte d'appetit, nausées, diarrhées etc etc...
    Je ne sais pas ce que tu peux me conseiller car j'aimerai tellement me sentir indépendant car des fois je me demande si je fonctionne grace au comprimé.
    Merci du fond du coeur.

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    1. Bonsoir

      Le sevrage n'est pas juste un arrêt du médicament mais aussi un changement radical dans sa vie. Le médicament permet juste de reprendre les commandes de ses émotions pour opérer des changements importants. Pour certain, moi par exemple, une remise en question totale a été nécessaire... et elle durera tout le long de ma vie encore, ce qui la rend d'autant plus intéressante... la remise en question permet l'ouverture d'esprit et cela sans limite... et ça se transforme en épanouissement!
      Mais revenons au sevrage. Plus le temps de prise est long, plus il sera nécessaire de baisser en douceur la dose. Ne soyez pas pressé, vous risquez de louper le sevrage est d’être encore plus découragé. Après 6 ans à 20mg, en un mois à peine vous passez à 5mg... trop rapide... moi je vous conseillerais plusieurs mois à 10mg... même si vous vous sentez bien, votre cerveau doit s'habituer à cette dose... de plus les effets liés aux changements de dose peuvent mettre plusieurs mois à porter leurs effets (c'est pour cela que vous ne ressentiez pas de différence au bout de 3 semaines).
      Mon conseil : essayez de stabiliser votre état à 10mg pendant 3 mois... ça parait long mais sur une vie, c'est rien... et le cap sera moins difficile à passer...
      Il est vrai que les médecins et psychiatres accompagnent pour la prise de ce medicament mais rarement(jamais) pour l'arrêt...

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    2. Merci beaucoup Tas Dam, je suivrai tes conseils et partagerai mes mises à jour avec toi :)

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  32. En attendant Tas d'âme, je m'y colle, ça tombe bien ce soir je suis en état de manque.
    Je pense que nous avons une dose minimale qui correspond à un état où je dirais que nous sommes bien, dès que nous baissons, nous tombons d'un étage monumental.
    Lorsque je passe de deux comprimés par jour à un par jour Ras, j'ai donc vécu un an comme ça.
    Puis je baisse à nouveau 1/2 par jour, là du coup c'est l'horreur.
    J'en reviens tjrs à la même conclusion, la chimie de notre corps est tellement bouleversée que c'est la panique lorsque nous demandons encore une fois un effort.
    Je veux stopper totalement ce traitement et pourtant avec une dose moindre je peux trouver un équilibre.
    Alors pourquoi vouloir l'arrêter si ma vie, nos vie peuvent être un peu mieux que supportable.
    Une béquille n'est pas un handicap, ce qu'il l'est en revanche c'est le mal de vivre.
    Jour (-) pour moi, demain, c'est certain, sera différent.
    Géraldine

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    Réponses
    1. Hey bonsoir Geraldine ;-)
      Merci pour la relève!
      La sérotonine est très certainement impliquée dans plusieurs fonction du cerveau, elle ne doit pas gérer que l'humeur. Et peut être que la variation de sa dose crée un enchaînement en chaîne d'autres déséquilibres. C'est pourquoi il faut s'armer avant d'entamer le sevrage car c'est en effet une "petite" épreuve!
      Il ne faut pas vous tromper d'objectif, voulez vous arrêter le traitement ou vous sentir bien? Autrement dit : ne plus être sous médicament et vivre un enfer ou prendre ce médicament et en conserver le contrôle?

      Rappelez vous ma "formule" : le stress est un poison, les médicaments aussi, autant prendre le poison qui permet une meilleure sereine.

      A bientot

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    2. Merci beaucoup Geraldine ca me soulage tellement

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  33. Pour le plaisir, ce soir comme celui passé hier, je suis bien. Comme quoi y'a plus de positif que de négatif.
    Géraldine

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    1. Bonjour Geraldine

      Vous avez raison de notifier les moments de plaisir. "L'habituation hédonique" nous empêche de nous rendre compte de cela : nous avons de la chance malgré nos petits malheurs. La chance d'être en vie, la chance d'avoir un toit, de manger tous les jours, de prendre une bonne douche chaude etc...
      Alors vous avez raison, vivons le plaisir en pleine conscience...

      Belle journée à vous tous!

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  34. Je réponds à un message reçu à mon attention.
    J'ai choisi de faire un jour sur deux puisque une demi dose par jour me rendait très mal, état proche de l'implosion chose qui n'arrive pas lorsque je fais un jour sur deux avec une dose pleine. Le corps à ses mystères n'est ce pas. Lorsque nous trouvons et comprenons ce qui nous convient hé bien c'est une bonne chose.
    Aujourd'hui je fête mon 6 ème ou bien 5 ème jour sans paroxetine. Pas sortie d'affaire certainement mais depuis bientôt 10 ans, c'est la première fois que j'arrive à ce stade.
    Je suis happy.
    Hier soir pas top, aujourd'hui au top.
    Je redis bien, que c'est depuis une année entière que j'ai commencé ce sevrage, un an à un comprimé au lieu de deux par jour puis la suite est détaillée plus haut.
    Je sais que je vais y arriver, qu'il me reste certainement plusieurs mois spéciaux.
    Je suis confiante mais pas dupe, une telle molécule ne referme pas la porte sans laisser des trâces, alors lorsqu'elle me titillera comme elle sait si bien le faire, je la regarderai faire son cinéma et ne manquerai pas de lui dire au revoir.

    Géraldine

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  35. Bonjour,
    J'ai lu toutes vos conversations et cela m'a fait peur et en même temps réconforter. Je prends moi même de la paroxetine et je suis à 3 comprimés matin de 20 mg je suis tombée à 2,5 comprimés depuis 3 jours pour l'instant tout va bien mais g peur de connaître ces effets secondaires dont vous parler ! Je prends aussi une barrette entière de lexomil tous les soirs. Ca fait du bien de lire des commentaires et de se sentir comprise ❤️

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  36. Bonjour Magalie

    Comme le dis... je sais plus qui "la peur n'évite pas le danger". Ne commencez pas votre sevrage avec la peur car vous vous focaliserez sur les moindres réactions de votre corps et esprit et vous les interpréterez mal (on ressent tous dans nos vies des émotions négatives, et cela n'est pas forcement lié à un sevrage... il est normal de ressentir la peur, la tristesse etc...)
    Concernant le sevrage, les conseils que je donne à chaque fois c'est de prendre son temps ET de procéder à une introspection : cet état anxieux ou dépressif (ou les deux) est lié en général à un "rejet", quelque chose dans votre vie qui ne convient plus... il faut aussi travailler là dessus.
    Bon courage et n'oubliez surtout jamais l'idée que ce n'est pas impossible!

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  37. salut tout le monde! j'ai lu vos commentaire au sujet du sevrage de la paroxetine. Je suis en plein dedans, il y a 10 mois suite à des troubles d'angoisse généralisés, je n'avais plus de vie, j'avais décidé donc de me lancer et de prendre un AD car je n'avais plus rien à perdre. j'étais agréablement surprise de l'effet positif que ça a fait sur moi, très sincerement c'est une vrai béquille, un nouveau souffle, une nouvelle vie. Mais il faut beaucoup travailler sur soi, énormément, changer la façon erronée de voir les choses ainsi que les fausses croyances dans lesquelles ont a grandi...
    Je travaille toujours sur moi ce n'est pas encore gagné, mais j'ai fais un énorme pas, et je suis très fière de moi.
    Actuellement je suis à 1/4 par jour, il y a une semaine j'étais à un demi, j'ai décidé avec l'accord de mon psy de diminuer car le demi me donner des pics d'angoisse et un effet sédatif qui dure toute la journée.
    Bref, j'ai des vertiges, un manque d'équilibre, et des maux de tete. pour l'instant je tiens le coup et je tiendrai le coup quoi qu'il arrive. il faut juste arreter de trop se plaindre, d'accepter et de supporter un certain inconfort, et de se dire que oui c'est l'effet de sevrage mais ca va passer! il ne faut pas se faire des idées car on est beaucoup plus fort que ce que l'on croit!
    souhaitez moi bon courage! j'accepte le sevrage avec le grand sourire, car je sais que ce n'est pas eternel!
    Bon courage à tous et merci à la personne qui a créer ce blog à qui je dit bravo pour son courage :)

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  38. Belle route à vous.
    Des plus et des moins à visiter.
    Hier ce fut moins pour mon cas.
    Les + heureusement sont en quantité supérieure.
    Géraldine

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  39. Bonjour,
    J'ai lu le fil de la discussion, merci pour vos témoignages ..
    Personnellement je souffre d'une anxiété qui me bouffe la vie depuis maintenant 3 ans, sans raison, une nuit j'ai une attaque de panique et depuis l’anxiété est tjrs la, cette dernière m'a tellement fatigué qu'un état dépressif est apparu. je consulte un psychiatre y'a un an mais j'ai trouvé que ça me servait à rien (15 minutes de bla bla et hop ordonnance), ensuite je consulte le medecin généraliste qui me donne du Deroxat, j'étais tellement angoissé que je décide de le prendre .. au bout de 6 mois me sentant plus au moins normal je l'ai arreté progressivement (20mg pendant les 3 premiers mois ensuite 10 mg pendant les deux derniers mois, ensuite en espacant pendant 1 mois ..) , 15 jours après l'arrêt retour violent de l'angoisse ...
    Je ne sais plus quoi faire .. reprendre deroxat ? subir cette anxiete insupportable - mais je vois qu'elle ne veut pas partir? .. des témoignages de cas similaires ?
    Bon courage ç tous et lâchez rien!

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  40. Bonjour à vous,
    L'angoisse est une des multiples façons qu'à notre corps pour nous dire qu'il faut prendre soin de nous.
    J'ai connu ça des années durant, je suis d'un naturel angoissé, mais les attaques de panique m'ont fait faire un break où j'ai pu en trouver la cause.
    Oui ce fut pénible et oui des thérapeutes j'en ai côtoyé.
    Ce que je souhaite vous dire c'est qu'au delà de ce que j'avais à comprendre sur moi, j'ai pu faire un retour salvateur au sources de la véritable médecine naturelle.
    Notre monde moderne a pour beaucoup de nos médecins généralistes fermé la porte aux choses évidentes que nos mères et grands mères faisaient à chaque saison, cure de vitamines oligo éléments etc.
    Le magnésium marin m'a réellement stoppé les crises à répétition.
    Le mentale oui il faut s'en occuper mais trop souvent on nous colle une étiquette de maux psychologiques qui pourraient ne pas se traiter qu'avec des substance si nocives.
    J'en suis à 15 jours bientôt trois semaines sans paroxetine, lorsque je suis épuisée les stigmas de la crise d'angoisse reviennent mais maintenant je sais que ça n'est rien de grave alors mon cerveau se calme et naturellement mon corps ne part pas en vrille.
    C'est pénible oui, je compose et finalement m'en sors plutôt bien.
    J'étais une grande addict de paroxetine, sevrage difficile mais possible.
    Lorsque l'on stop l'anti depresseur, je pense que nous revenons mentalement là où nous en étions lorsque nous l'avons débuté.
    La différence réside ensuite dans notre façon à vivre les choses, si nous avons pu comprendre et travailler sur nous, nous savons alors comment continuer à avancer.
    Bonne route à vous
    Géraldine


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  41. bonjour, nouvelle sur cette page ces lectures me font du bien, car je suis à ma 5ie tentative d’arrêt de paroxétine (ça y est J7 avec zéro paroxétine... aie aie je sais que c'est le moment critique, même si cette fois je me sens plus prête) et cela fait 10 ans que je prends ce traitement, et bien sûr j'ai essayé toutes les méthodes pour l’arrêter! c'est clair que trouver en soi, le nœud qui coince est la truc le plus porteur, même si LA CLÉ n'est pas évidente à dénicher !! dans les moments où on est mal on peut se dire "mais bon dieu y a-t-il un pilote dans l'avion???" ben oui y en a un et le seul pilote de notre carlingue ben c'est nous !! et que nous ! MAIS ne pas piloter seul est important, c'est vraiment primordial de "travailler sur soi" avec l'aide de copilotes ! et ce blog en est un, merci Cedric! comme les traitements, les psychothérapeutes et aussi tout le travail que l'on peut faire en corporel, et même notre entourage! Et puis se dire que si l'on y arrive pas à l’arrêter ce foutu traitement, cette fois-ci, ce sera surement la prochaine fois, car c'est possible (d'autres y sont arrivés malgré les embuches), et si on y arrive jamais, mais qu'on est bien avec, ne vaut-il pas mieux aller bien, rester en vie, que de souffrir sans rien? à 38 ans j'en ai maintenant 55)je suis tombée dans mes premières crises d'angoisse et j'ai sombré dans une grave dépression, avant ce traitement d'irs j'ai galéré pendant 5 ans, avec arrêt de travail, divers médicaments antidépresseurs, anxiolytiques, hospitalisations,etc, la galère, ces différents essais me soulageaient un peu mais j'étais pas bien, car incapable de vivre normalement avec des effets secondaires, de somnolence, d'apathie et toujours cette sensation du fond où l'on sent qu'on est mal. Et puis une amie médecin généraliste (les psychiatres étaient contre dans "mon cas") m'a accompagné sur la prise de paroxetine progressivement tout en diminuant puis arrêtant progressivement le reste, en 3 mois j'ai RESSUSCITE, repris le travail, la vie sociale, et retrouvé le gout franc du bonheur, et même l'énergie et l'envie d'aller voir au fond de moi,là où ça blesse, là où est le hic..bref depuis plus de 10 ans, j'ai pu évoluer dans cette recherche, avec bien sur des bas et des hauts comme tout être humain, mais sans être empêchée par les angoisses terrifiantes et la dépression du fond du fond... donc JAMAIS je ne cracherais sur la paroxétine ou autres irs, même si je sais que la dépendance existe, peut-être pas irrémédiable...pour moi c'est l'avenir qui me le dira, mais si au jour du Grand Départ, non provoqué par moi-même, ce j'aurais déjà fait sans cette molécule..... bref si au jour du Grand Départ je suis encore sous paroxétine, je lui dirais, ma foi : merci, et je sais bien que dans l'autre monde, je saurais m'en passer!!....un peu de dérision ça fait tellement du bien!
    Au fait dans mes recherches du jour sur wikipédia j'ai trouvé ça:
    -Humeur :
    La sérotonine serait liée à l'humeur dans les deux sens. C'est-à-dire que le taux de sérotonine influencerait l'humeur, et que les pensées positives ou négatives influenceraient à leur tour le taux de sérotonine.
    -Activité physique :
    La pratique régulière de l'activité physique augmente la sécrétion naturelle de sérotonine.
    -Lumière :
    L'exposition à la lumière du jour évite la transformation de la sérotonine.
    bref des petits trucs qui peuvent aider,
    bonne journée à tous, et n'oubliez pas : soleil ou pas, notre petite lumière est bien là, même cachée, même très petite, elle est là au fond de soi, et RIEN , pas même une molécule, ne peut la détruire... y penser à chaque instant, peut être réconfortant et nous rendre confiant.

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    1. désolée je me réponds à moi-même mais c'est qu'à la relecture je réalise que mon prénom n'est pas apparue, "unknown" c'est pas moi, je n'arrive pas à corriger, donc mon vrai prénom c'est Marie-Claude, je vous souhaite à tous un bon week-end

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  42. très encourageants commentaires, faut le vivre pour le savoir et c'est bien encourageant de voir ce qu'il en est réellement et beaucoup de réponses à des questions que je croyais pas avoir à me poser, Merci pour ce blog !!!

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  43. * Maux de tête : je suis migraineux mais là, les fréquences des maux de tête augmentent. Quasi tous les jours. Mais j'ai quelques médicaments miracle donc, très peu handicapant.
    Copier du texte du départ. J'aimerais bien savoir ces médicaments miracles si c'est possible car moi qui n'ai jamais ou quasi jamais eu de maux de tête, c'est mon pire symptôme depuis le sevrage(migraine même), et des douleurs musculaires à peu près partout dans le corps, y a-t-il quelque chose à faire ou autre médicaments miraculeux ?? Merci de me répondre, je suis impatiente d'avoir une réponse s'il vous plait, je suis en fin de sevrage(0 mg) depuis environ un mois et c'est difficile...

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    1. Bonjour
      Pour ma part j'utilisais (et utilise encore parfois) Prontalgine. C'est un antidouleur, pas un anti-migraineux, pour tous types de douleurs (6/jour max mais je déconseille de tenir ce rythme plusieurs jours car accoutumance). Médicament sans ordonnance.
      Et concernant les douleurs musculaires, lors d'une crise d'angoisse avec tremblements, j'avais appelé les urgences et ils m'avaient conseillé un décontractant musculaire, ça avait bien fonctionné (je ne me rappel plus le nom de ce médicament mais en pharmacie ils vous conseilleront).
      Quoi qu'il en soit, je conseille malgré tout le conseil d'un médecin (ce que je ne suis pas). Cette "prescription" vaut pour moi, je ne peux pas dire pour d'autres...

      Bon courage pour la suite et grand bravo pour votre sevrage, tenez bon, vous êtes sur la dernière ligne droite!

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  44. Bonjour à celles et ceux qui me liront, un mois et une semaine sans paroxetine, je vais plutôt bien, encore des moments de crise de manque mais c'est supportable.
    Nuits complètes, je ne connaissais plus depuis 10 ans.
    Je deviens lucide, comme ci j'avais vécu dans un état second depuis ces longues années de paroxetine.
    Je vois enfin une issue à mes malheurs.
    C'est incroyable comme je redeviens MOI.
    Je suis très contente d'y être arrivée
    Merci Cedric.

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    1. Bonsoir

      Cette victoire vous ne la devez qu'à vous. C'était votre combat, vous l'avez gagné. Bravo!

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    2. Avant, ce sevrage , je n'y parvenais pas puisque mon médecin me disait que je replongeais en dépression, grâce à ce blog j'ai su qu'en réalité j'avais les effets du sevrage, ça fait toute l différence, prenez ce remerciement.

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    3. Avant, ce sevrage , je n'y parvenais pas puisque mon médecin me disait que je replongeais en dépression, grâce à ce blog j'ai su qu'en réalité j'avais les effets du sevrage, ça fait toute l différence, prenez ce remerciement.

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  45. Merci beaucoup Tas Dam :-), je ne connais pas Prontalgine ici au Québec. Mais j'opterai pour un antidouleur que je connais. J'ai essayé ibuprofène simplement et ça a bien fonctionné pour les maux de tête et les douleurs musculaires mais j'aurais préféré autre chose, car c'est très "dur" sur mon estomac fragile, mais bon, choisir le moindre des maux. Encore merci, ces conseils me redonne énormément espoir, surtout que je prends paroxetine depuis plusieurs années pour maladie de Ménière et le stress que cela occasionne(acouphènes, nausées, étourdissements, etc...)et non pas pour la dépression, donc les effets secondaires sont probablement différents ? Je ne sais trop. Vive les bons Blogs !!

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    1. J'ai moi aussi pris ces antidepresseurs non pas pour une dépression mais pour des crises d'angoisses.
      Les symptômes de sevrage sont les mêmes pour tous d’après tous les témoignages que j'ai pu lire et d'après les témoignages que beaucoup écrivent sur mon blog...
      Quoi qu'il en soit, il est tout à fait possible de se sevrer. Une chose importante (surtout si vous prenez depuis très longtemps) : prenez votre temps... A trop se presser vous louperez votre sevrage et cela vous découragera.

      Bon courage.

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  46. Paroxetine je l'ai eu pour calmer des douleurs neurologiques, je crois que comme ça modifie totalement la chimie interne que nous avons naturellement hé bien les effets du sevrages sont idem à si nous l'avons pour combattre une dépression.
    C'est comme toute drogué à mon sens. Qu'importe la cause première,le résultat est le même.

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  47. je suis sous deroxat juste depuis 1 mois 1/2 et je veux arrêter pour différentes raisons , moi très sportive et active je n'arrive plus à rien je dormirais toute la journée je ne me reconnais plus , de plus mon mari supporte très mal de me voir comme ça et ça ne m'aide pas ! j’ai suivi des séances psy et la psy m'a dit que j'avais fais un énorme travail intérieur le médecin également mais bien sur ce médoc me transforme et je ne veux pas continuer j'essaie de faire 1/2 le matin pis ensuite stop et reprendre le sport et mes activités qu'en pensez vous ? vu que je n'en ai pris que pendant une courte durée j'ai l'énergie de supporter quelques effets secondaires , de toute façon je supporte déjà tant de choses !

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    1. bonjour

      le sport est un très bon palliatif vous avez raison de miser là dessus (moi même j'ai découvert le footing "grâce" à cette dépression).
      Je ne vous connais pas assez pour vous conseiller une dose de médicament, seul votre docteur ou psy peut vous dire. La chose par contre que je peux vous confirmer est que ce médicament est très addictif et plus on le prend longtemps plus on devra prendre son temps pour diminuer la dose. Mais cela ne doit pas vous mettre la pression. Moi par exemple sans ce médicament, je pense pouvoir dire que ma vie serait devenu un calvaire, peut être même que j'aurais perdu gout à la vie au point d'en finir. Tous ces éventements m’ont permit de me remettre en question et ça c'est une bonne chose.Donc ce "poison" m'a aidé à survivre.
      Ce qui compte c'est de trouver son équilibre, idéalement sans médicament mais si l'équilibre se trouve qu'avec, pourtant vivre dans la souffrance.

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  48. merci beaucoup pour votre réponse effectivement je dois revoir mon médecin mais comme il m'a dit c'est à vous aussi de voir vos réactions au produit là j'ai commencé avec 1/2 hier et aujourd'hui et c'est mieux je me sens "presque" normale ...moins envie de dormir toute la journée , aujourd'hui c'est différent puisque j'ai appris le décés d'un proche , alors retour à la masse le déroxat moi aussi m'a évité le pire mais je travaille aussi avec une psy disons que je vais continuer comme ça et essayer de ne pas continuer ce "poison" longtemps en en prenant que le minimum pour rester un peu équilibrée et ne pas sombrer , merci beaucoup c'est une vraie aide que de pouvoir parler ici

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    1. 1/2, comme disait mon psy, c'est une dose de confort pas une dose thérapeutique. Bon, y'a quand même accoutumance mais bien moins forte qu'à forte dose. En plus vous débutez le traitement donc ne vous inquiétez pas.
      Recentrez vous sur vous même. L’égoïsme quand il est passager n'est pas un défaut donc ne pensez qu'à vous le temps de vous ré-équilibrer. Cherchez en vous ce qui vous emmène dans ces états dépressifs et anxieux... c'est une belle aventure vous verrez...

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  49. JH, en effet, j'ai 31 ans tout juste depuis quelques jours... et je compte commencer ma vie sans ces m....es !!! bon objectif s'il en est ! dites-moi ce que vous en pensez ? il paraît que c'est extrêmement difficile de se défaire de la paroxetine càd le deroxat (paxil)... mais qu'à cela tienne j'y tiens plus que tout au monde d'y parvenir, donc je ne vais pas baisser les bras..... le moindre symptôme, je supporterais, je prendrais de l'herbe de blé pour éliminer comme il faut les résidus de médicaments... je vais m'y atteler !

    étant hypersensible à la base donc l'âme d'un artiste créatif quoi... j'en ai pris (on m'a interné par un tiers) en janvier 2011 (pour bien commencer l'année, eh oui)... (xanax, tercian, zyprexa, seroplex à haute dose) j'ai pris 20 kg d'un coup + les dégâts j'étais un véritable zombie donc j'ai perdu l'année 2011 bah oui je dormais 15 h/ jour. donc je dormais me levais à 2 de tension, je mangeais ça oui prise de cachets... Donc j'ai arrêté fin 2011 (novembre) par moi même et début 2012 jusqu'à fin 2013 j'ai connu une batterie de symptômes très angoissants, inconfortables, j'étais pris pour hypocondriaque .... en effet, douleurs thoracique fortes, problèmes de peaux, douleur cérébrale, l'impression de syncope imminente de perte d'équilibre... de crise cardiaque et j'en passe, bref une détresse totale... c'étais insupportable cet état. j'ai étais une vingtaine de fois aux urgences à 2 pas de chez moi à cette époque... et on m'a fait une longue série d'examens (IRM dorso lombaire, IRM cérébrale, gastroscopie, test d'effort cardio, scanner thoracique, bilans sanguins...) j'ai trouvé un poste en compta de 07-2012 à 06-2013. Puis difficultés en couple + perte d'emploi + douleurs bref la totale, je m'isolais de plus en plus, je faisait le tour du quartier agréable là ou j'habitais alors... mais bon je m'aérer le soir ça suffisait pas, en rentrant j'écoutais de la musique et parcourait des pages médicales sur le net et autres forums... bref, j'étais au plus mal. je croyais mourir d'un cancer que personne n'avait décelé...

    ça m'a conduit à une deuxième hospitalisation en oct 2013, puis là nouvelle médication (deroxat 20 mg, risperdone 2 mg), j'ai pris 20 kg supplémentaire. A la base je faisait 56 kg fin 2010 je suis passé à 95 kg en déc 2013. Pour 1m70. Mais les douleurs sont parties 2 semaines après le traitement en psychiatrie HP. Aujourd'hui j'ai 31 ans depuis peu je compte reprendre ma vie en main, m'en sortir, je suis à 10 mg de paroxetine, et 1 mg de risperdal. Je compte arrêter prochainement mais ne sait pas comment m'y prendre, vu que je veux jeûner, aucun médicament n'est recommandé durant le jeûne.

    eh oui à mon âge j'espère retrouver ma créativité et tout mon plein potentiel perdu en grande partie depuis 6 ans maintenant. voilà pour mon témoignage merci encore par avance, ce forum me donne espoir ! mon but à terme c'est aussi de vivre avec une femme, de fonder un foyer de travailler... pas d'être un zombie qui perd tout sens artistique (créativité) et qui passe le clair de son temps à dormir... manger.

    pour info, je ne suis plus en couple depuis 2014, je l'ai été de 2007-2014 mais bon je crois que cette intoxication n'a rien arrangé... je vais négocier avec les psychiatres de diminuer encore on traitement puis de l'arrêter ! si j'avais su je n'aurais jamais toucher à ça de ma vie! maintenant je suis très isolé socialement j'ai un chat depuis 2014, j'ai déménagé mais bon je dors 10 h par nuit avant 2011 j'étais à 7/8 h me suffisaient. Donc bon en fait j'ai peur de ravoir ces symptômes invalidants... mais reste déterminé à me sevrer. Si vous avez des astuces, conseils, suggestions pour que je parvienne à me sevrer je vous en serait reconnaissant.

    j'ai un blog ou je décrit un peu ma vie et mes troubles (http://pattos1166.blogspot.fr)

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    1. Bonjour

      Le sevrage n'est pas une chose impossible mais ça se prépare. Il faut pas se croire plus fort et y aller trop confiant. Il faut le faire très progressivement et surtout avoir changé ce qui vous a plongé dans cet état.
      Ne dites pas que si vous aviez su vous n'auriez jamais pris ces médicaments, il ne faut jamais rien regretter et ça vous a peut être sauvé la vie malgré tout.
      Donc mes conseils c'est de prendre votre temps, palier par palier, attendez de voir comment vous vous sentez (ces médicaments sont long à agir).
      Essayez de trouver un moyen de vous détendre (vous semblez super speed! ;-) avec le sport ou la spiritualité par exemple.
      Ensuite, ça suivra son petit bonhomme de chemin comme on dit..

      Bon courage et tenez nous au courant

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  50. Bonjour et merci pour ce blog et vos commentaires qui apportent une nouvelle lumière à mes inquiétudes.
    J'ai été sous paroxétine pour des troubles anxieux notamment manifestés dans une hypocondrie extrême. Ceux ci s'étaient accentués à la naissance de mes enfants, je craignais de mourir tout le temps et de les laisser seuls. J'ai arrêter le médicament il y a 3 semaines après 60 jours de sevrage progressif. Malgré quelques vertiges les 2 premières semaines rien de grave n'était à signaler.
    Et puis il y a 10 jours : test de grossesse positif, nausées...etc. Ce weekend, des saignements me conduisent à l'hopital. Où j'apprends que je ne suis pas du tout enceinte, que mes saignements sont un retour de cycle, (1 semaine de retard), que j'ai peut être la grippe et c'est tout. Depuis, c'était la panique : les nausées continuent, les sensations électriques dans le cerveau s'accentuent, les douleurs dans le dos, dans la nuque, des insomnies, de l'angoisse........
    Enfin, je tombe sur cette page et je crois comprendre : je suis en plein symptôme de sevrage. J'ai peur que cela dure.... mais me sens moins seule en vous lisant.
    Certaines d'entre vous ont elles vécu ces perturbations hormonales ? Cette sensation que le corps ne fonctionnent pas correctement ?
    Bon courage à tous....

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    1. Bonsoir,
      En ce qui me concerne je n'ai pas eu de dérèglement de ce genre, par contre mon système pilleux a connu et connaît encore ( arrêt de paroxetine depuis 2 mois après 10 ans sous traitement) un regain d'énergie.
      Mes cheveux poussent vitesse grand V ça c'est top, pour le reste du corps c'est une autre histoire.
      Pendant combien de temps avez vous pris paroxetine ?
      Depuis paroxetine je trouve effectivement que les choses ressenties à l'intérieur de moi sont bien différentes, des sensations désagréables, pas douloureuses mais gênantes.
      Belle semaine à vous
      Géraldine

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    2. Bonjour

      Quand on est en crise d'angoisse, la chimie du corps est totalement boulversée. Voilà pourquoi on dort mal, on maigri (ou grossi), on est démotivé, triste, tout nous fatigue etc... ce que vous décrivez est "juste" un état anxieux. Cet état peut même se traduire en réelles douleurs physiques (maux de tête, de ventre, etc...). Pourtant aucune maladie grave à l'horizon... ce qu'on appel donc les maladies psychosomatiques, provoquées par l'esprit qui lui même est persuadé que le corps va mal...

      Donc oui, ces sensations sont très souvent liées à l'anxiété. Ce sentiment que le corps ne suit plus, je l'ai ressenti X fois aussi...

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  51. bonjour à tous
    Merci pour tous vos témoignages. Merci pour ce blog.

    J'ai 44 ans. En octobre 2015, j'ai commencé un traitement au Seroplex suite au décès brutal de ma soeur. J'avais des crises d'angoisse, un sentiment de culpabilité permanent, des crises de larmes et j'en passe.
    Bref, tout s'est bien passé. J'ai vécu un an "sur un petit nuage". Une amie m'a dit "tu n'as plus aucune empathie, tu es devenue un robot". Et c'était vrai. Je me suis rendue compte que plus rien ne me touchait.

    Et puis d'un coup d'un seul, les crises sont revenues en novembre 2016. Pleurs, envie de rien, je me désintéressais même de mes enfants... Donc, en plus des crises, je ressentais de la culpabilité pour à peu près tout et n'importe quoi.

    Mon médecin décide de me passer au Déroxat 10mg (un comprimé par jour)... Là, j'ai vécu 10 jours de "rien" : dormir, me traîner comme un vieux chien, avoir des fringales de sucres... Ensuite, re-belote. Un vrai zombie ; j'étais constamment épuisée, insensible, froide. J'avais aussi des idées fixes qui m'empêchaient de dormir. J'ai également gonflé : je suis bouffie... je ne supporte plus l'idée de prendre ce truc.
    J'appelle mon médecin vendredi et il me dit qu'il va falloir changer de traitement mais que je ne dois surtout pas arrêter le Déroxat.

    Vendredi soir, je décide de tout stopper.
    Nous sommes lundi et les effets indésirables sont pluss physiques que psychiques (crampes d'estomac, fourmillements, douleurs musculaires). En revanche, j'ai dormi comme un bébé depuis 3 nuits.

    Je sais bien que l'arrêt brutal d'un anti dépresseur est fortement déconseillé mais pour ma part, je ne pouvais plus supporter d'ingérer ce médicament qui m'a totalement transformée (et je parle aussi bien du Séroplex que du Déroxat) au point de ne plus RIEN ressentir.
    Je vous souhaite beaucoup de belles choses pour cette nouvelle année :-)

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  52. Bonjour

    Le "principe" de la dépression est d'être submergé par ses émotions, et bien évidement celles négatives. Quand elles tournent en boucle, elles nous amène dans un état de tristesse absolue.
    L'objectif des antidépresseurs est d’atténuer ces émotions. Malheureusement, ces médicaments ne font pas le tri entre émotions positives et négatives. Ce que vous décrivez est donc normal, plus de tristesse mais aussi plus de joie.
    On entre donc dans une forme de léthargie... mais il suffit de trouver le juste dosage pour avoir une qualité de vie correct.
    Concernant votre arrêt direct, moi je le déconseil fortement pour l'avoir testé et vécu. Mais je ne suis pas docteur et nous réagissons tous différemment. Si vous ne prenez pas ce médicament depuis longtemps et surtout à faible dose, cela peut se passer correctement. Attention quand même car l'effet du sevrage apparait plusieurs jours (voir semaines) après l'arrêt...

    Quoi qu'il en soit, je vous encourage dans cette démarche.

    Je vous souhaite également une belle année et même mieux, une belle vie...

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    1. Bonjour
      Merci pour votre réponse. Et vous avez raison concernant les effets secondaires qui apparaissent tardivement...

      Je viens donc au rapport après 7 jours d'arrêt du Déroxat car je pense que ça peut être intéressant pour nous tous.

      > Points négatifs suite à cet arrêt brutal du traitement : Depuis hier, c'est la cata physiquement : des vertiges hyper violents, des engourdissements et une certaine confusion.

      > Points positifs : perte de 1 kilo, nuits divines et sommeil réparateur.

      Au niveau des vertiges, c'est très pénible car je ne peux plus aller courir ni prendre la voiture. C'est tout de même gérable (pour l'instant).
      Au niveau de l'anxiété et de l'angoisse, rien pour le moment ; mais je ne crie pas victoire, je sais que ça peut arriver à tout moment.
      Je ne souhaite pas aller consulter mon médecin qui me fera certainement la morale et ce n'est pas de cela dont j'ai besoin^^

      Bon courage à toutes et à tous

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  53. Bonjour,
    Et voila que je reprends deroxat après 2 mois d'arrêt (pris 6 mois).. 1 mois après avoir arrêté l'anxiété est revenue au galop et 2 mois après angoisse terrible qui me réveille après 1 heure de sommeil pour ne pas rendormir, du coup lendemain chez le toubib et reprise de deroxat .. la cause ? j'ai eu un événement anxieux qui a contribué je pense à l'exagération de l'anxiété, mais elle était toujours la, attendant un déclencheur pour se manifester
    Je ne sais plus quoi faire pour m'en débarrasser définitivement de ce mal ..Pourtant j'en ai aucune raison d'angoisser. Ce qui déclenche mon anxiété je pense c'est la peur d'avoir peur, à force de penser à cette angoisse elle finit par pointer son nez, elle occupe tout le temps mon esprit depuis la 1ere attaque de panique y'a presque 4 ans ..
    Est ce le cas pour vous également ? ou en etes vous mentalement et dans le sevrage tas dam?

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    1. Bonjour

      Moi ce qui m'angoissait quand je sentais mon esprit perdre son équilibre c'était de faire du mal à mon entourage, de devenir violent, alors que je suis pourtant tout l'inverse, je déteste la violence...
      Ça en fait, c'est une vision erronée de l'esprit et ces mauvaises façons de penser, ça se rééduque. J'ai fait appel à une psychologue pour cette remise en question ce qui m'a permis de mieux me connaitre et savoir donc de quoi j'étais capable, ou pas.
      Maintenant je suis convaincu que je ne peux et ne pourrais jamais faire de mal à ceux que j'aime.
      Pour tout vous dire, que ce soit vrai ou pas, il suffit juste d'en être convaincu, tout comme vous êtes convaincu à tort d'avoir peut de la peur (surtout que c'est fondé sur rien)
      L'esprit est malléable, rappelez vous de ça, on peut tout y changer, sa façon de penser, sa façon d'être... et donc sa façon de vivre.
      Essayez de vous orienter vers la pensée positive au travers de la lecture (je vous conseille bien évidement Christophe ANDRE). Vous manquez aussi peut être de confiance en vous?

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  54. pour mon compte j’ai fais un court sevrage et voilà 2 semaines que j'ai tout arrêté mais je redis je n'en avais pris que 2 mois c'est la raison , tant d'effets secondaires invivables ! n'en prenant plus je me sens mieux physiquement , quelques vertiges des transpirations abondante la nuit obligée de changer mon oreiller en cours de nuit ! mais ce n'est rien , j'ai décidé de tenir et ne veux plus m'empoisonner avec cette chimie , quitte à souffrir un peu je vois une psy et parle beaucoup avec elle essaie de rencontrer du monde prend du recul avec les évènements et me dis que mes soucis ^même importants " rejet de mon époux froideur enfant avec des gros pb de travail et c'est pas tout mon fils ayant été victime de l'attentat de Nice à beaucoup de mal à récupérer ma fille vivant au Québec vient de perdre son compagnon subitement le 8janvier laissant deux enfants étudiants , bon j'aurai pu sauter à nouveau sur ma béquille déroxat mais non je me suis promis de ne plus prendre ces trucs et je résiste ça va bien finir par passer ces malaise , je redouble d'attention en voiture et me repose et accepte , mais au moins je sens que je ne suis plus ficeler par un médicament , et je regarde autour de moi et me dis que au moins j'ai toit une maison avec du chauffage et de la nourriture dans mon assiette , c'est déjà beaucoup à notre époque j'essaie de ne pas me focaliser sur mes "misères" et tend la mains à ceux qui n'ont pas ma chance
    voilà si cela peut aider à y vois plus clair c'est bien je n'aurai pas fait cette expérience pour rien, courage à tous et toutes

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    1. très belle façon de penser : se rendre compte de la chance que l'on a. Dans tous malheurs il y'a du bonheur. En fait, il suffit d'orienter sa vision vers les belles choses (la nature, source inépuisable de sérénité) et les belles personnes. En général, quand on se rend compte de cela, on occulte tout le reste, y compris le négatif...
      merci pour votre témoignage.

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  55. moi non plus je n'ai pas consuter mon médecin puisque je dois le voir que dans 15 jours je crois et normalement il m'avait donner le dose pour ce temps je verrai ou j'en suis à ce moment je lui dirais que j'ai diminué de 1 à 1/2 pis ensuite 1/2 tous le s2 jours puis que je veux arrêter ! pieux mensonges parce que la morale ... je le remercie de m'avoir sauvée pour un temps mais maintenant je me gère et prèfère pleurer et savoir que la vie n'est pas un long fleuve tranquille ! et faire mon chemin en connaissance de cause

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  56. Bonjour, j'ai pris du seroxat 20mg pendant quasi 20 ans. J'ai parfois essayer de diminuer mais sans succès. Depuis quasi 2 ans j'ai arrêté mais je pense trop rapidement ( 3mois? Je ne sais plus vraiment) 10mg c était gérable puis des symptômes sont revenu ...trouble sommeil...ruminations...obsessions...angoisse...découragement...pleure...idée sombres suicidaire...etc etc j'ai lutté, lutté, je pensais que je pouvais m en sortir mais j'ai du me sauver et reprendre car cela ne va pas et que cette souffrance devenait de plus en plus dure. J'ai essayé plantes mais pas eu l effet escompter. Maintenant j attend effet, cela fait 3 semaines que je reprends à un dosage de 10mg mais rien de bien concret. Je pensais m en sortir et me suis obstiné à ne pas reprendre car je voulais pas reprendre, vraiment pas. J'ai trop attendu, j aurais du reprendre il y a plusieurs mois, les choses auraient été moins lourde. Ceci aussi pour vous dire que c'est important d essayer d arrêter mais pas au détriment de votre santé moral et psychologique.

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  57. Bonjour à vous,
    Votre conclusion est capitale, savoir s'écouter et prendre ce dont nous avons besoin pour pouvoir vivre quotidiennement avec un état moral bon.
    Parfois nous pensons être en capacité de stopper notre traitement et puis finalement notre travail intérieur n'a pas encore permis de régler nos maux.
    J'ai connu ça, alors comme vous j'ai repris le traitement.
    Puis un jour, celui que j'ai connu il y a trois mois passés, c'est différent, c'est possible.
    Chaque moment à ses plus et ses moins et chacun de nous doit écouter son corps pour pouvoir avancer sereinement.
    Ce qui est certain dans mon cas c'est que j'ai traversé des étapes terrifiantes, d'autres plus sereines.
    Je suis sortie des grands fonds, sortie du brouillard et enfin,aujourd'hui,je vois.
    Belle route à vous.
    Géraldine

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    1. Bonjour Géraldine, merci pour votre réaction. J'espère aussi qu'un jour je pourrais dire aussi "je vois". Contente pour vous.
      Je culpabilise à devoir prendre un médicament pour me stabiliser, je me dis que beaucoup y arrive sans et pourquoi pas moi. Ce qui a d ailleurs retardé la reprise. On parle de chimie du cerveau mais pour l'instant je me sens rabaissé. D autant plus que certaine personne de l entourage ne comprennent pas, j entends souvent on a tous nos problèmes, sors un peu ça ira mieux, etc etc. Mais ce n'est pas aussi simple... Aujourd'hui je veux mettre l accent sur la vie, car j'ai envie de croire que moi aussi j y ai droit alors j'ai repris.
      Ce blog est une bonne idée car le soutien et la compréhension mutuelle est importante.
      Bonne continuation sur votre chemin qui semble être du côté de la lumière.

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    2. Bonjour

      Ces troubles ne sont pas compris par ceux qui ne les ont pas vécus. Inutile de chercher du réconfort auprès de ceux là. Ce blog est là justement pour parler entres personnes qui se comprennent...
      Cette "maladie" (j'aime pas employer ce mot un peu rabaissant) est de mon point de vue un rejet, celui d'une vie qui ne vous convient pas. Il faut trouver ce qu'il est et le changer, l'adapter. Il est tout a fait possible de vivre autrement, de penser autrement, de s'épanouir à nouveau... il y'a tellement de chose à faire sur cette planète ;-)

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  58. Bonjour à tous ;) je suis AURORE j ai 34 ans, et j ai des crises d angoisses depuis la naissance de mon fils donc 11 ans et demi . (environ 2 mosi apres sa naissance.. La cause.. je ne l a connais pas. Comme certains à force d avoir des douleurs horrible j en deviens hypocondriaque bien évidemment, mais ca fait tellement mal des fois qu on est obligé de croire que c est grave!! :( beaucoup de mon entourage ne comprennent pas ce mal être.. faut le vivre pour comprendre..(enfin je ne le souhaite à personne). J avoue que des fois j aimerais une maladie..oui une vrai qui se soigne bien sûre car le stress ce n est pas vraiment considéré comme une maladie et il n y a pas vraiment de traitements miracle! j ai dèjà eu seroplex 3/4 ans que j avais arrêté assez facilement mais c etait dur dur quand meme et ca fait 2 ans que je reprends AR car ca n allait pas mieux.. et cette fois seroplex j avais trop d effet secondaire donc m a mis sous Paroxetine.pff quel M.... alors je l arrete de ma propre volonté car j ai pris 15 kg en 1 an et demi oui oui à cause de ce medoc... donc comment voulez vous que dans la tete ca aille mieux si on accepte plus son corps!! pas possible.. donc j etais à 30 mg je suis passée à 20 mg ca fait 2 mois que j etais revenu à 20 mg ca avait ete le sevrage car encore la molecule dans mon corps à dose correct . mais là je suis passee de 20 à 10 mg ca fait 4 jours et je ressens que je suis sur les nerfs je ne supporte pas grd chose :( et comme des coups de jus ds la tete et un peu à l ouest.. Hate de me débarasser de cette M.... dans cb de temps je passe à un jours sur 2 ? quand je vous lis les symptomes de sevrage sont longtemps apres l arret total.. ca fait peur pour ma suite :( Bon courage à Tous.. grâce à cette page , je vais me sentir enfin comprise ;)

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    1. Bonjour Aurore. Comme c'est étrange ce que vous dites : à la naissance de mon 3eme enfant, j'ai pleuré. Chose que je n'avais pas fait à la naissance de mes 2 enfants précédents. Suite à cette épisode, j'ai eu mes premièers crises d'angoisses. J'ai cherché à comprendre pourquoi ces émotions débordantes. Maintenant, je peux le dire, c'était des larmes de stress, des larmes de peur, des larmes qui signifiaient que le 3eme enfant était pour moi la responsabilité de trop...
      Ce rôle de parent est un rôle trop important pour moi, alors 3 fois, c'est trop de trop ;-) peut être la même chose pour vous.
      Concernant votre description suite à la baisse de la molécule, c'est tout à fait normal. Tout le monde à peu prêt la même chose, moi même j'ai vécu cela également. Savez vous qu'il existe la version liquide (Deroxat) qui permet une baisse précise et peut être plus facile à gérer.

      Bon courage pour la suite.

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    2. Et bien votre témoignage de prise de poids avec ce médicament me rassure un peu, je pensais que je me faisait des films, donc c'est bien un effet secondaire de la paroxetine alors... sachant que je ne me goinfre pas non plus tous les jours, d'où la prise de poids que je ne m'expliquais pas...

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  59. Bonjour à tous et toutes,

    En vous lisant je me sens bcp plus rassurée lol , pour ma part je suis un cas étrange, à la naissance de ma fille il y a deux ans j'ai fait une dépression post-partum, mais pas pour les raisons évidentes habituelles, ayant eu un parcours semé de problèmes pendant 15 ans en fait à sa naissance le bonheur était trop lourd pour mes épaules et je pleurais de joie en étant déprimée, allez comprendre :-p, de plus ayant été diagnostiquée HP (personne à haut potentiel) tardivement j'ai toujours eu un énorme complexe d'infériorité car on me rabaissait sans cesse alors qu'en fait je cachais mon intelligence pour être comme les autres, car on me reprochait mon vocabulaire plus élaboré que la moyenne, mon sens de l'injustice très développé, mon humour pas toujours compris, je ne rigolais pas aux blagues débiles donc gros moments de solitude, et donc la connerie humaine peut me faire atteindre des pics d'énervement et d'agressivité ingérable (agressivité verbale) (je n'ai quand même jamais frappé qqun :-p) mais ça me démange en permanence alors qu à la base je suis très douce et empathique limite bonne poire, la paroxetine m'a bien aider à gérer toutes ses émotions que je n'arrivais plus à réguler ni à gérer, de fait 2 ans plus tard, et donc ici depuis vendredi comme ma boîte était vide et plus d'ordonnance, je me suis dit "va-y, récupère ton corps, ta vie et gère mnt", et bien je vous dit pas la galère!!!!!! là j'en suis à 6 jours sans médicaments du jours au lendemain, mon conjoint à pas rigolé lol mais après, vertige, membres cotonneux, pertes d'équilibre, crise de larmes presque toute la journée, en rentrant j'était au bout de ma vie, les yeux gonflés et lessivée, hier soir j'ai été au sport et j'ai déjà senti une différence et ce matin pas une larme et je vois le verre à moitié plein à nouveau surtout que je suis de nature optimiste ce qui m'avait toujours aidé à tout traverser.
    Donc tenez le coup car une vie sans médocs c'est quand même bcp mieux, ce soir je retourne au sport comme ça je vais me shooter à l'endorphine naturelle de mon corps se sera plus sain :-) je vous souhaite plein de courage car clairement c'est vraiment pas facile!!!!!!

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  60. Moi je viens de decider d arreter la paroxetine .
    J en prend depuis a peu pret 1 an .
    Je me sens pas specialement mieux avec ...
    Ce sont les gens autour de moi qu il faut que je me traite ...
    Je suis atteinte de fibromyalgie et cette maladie me deregle le taux de serotonine dans le cerveau aux dires de mon medecin .je ne vois pas de psy .
    Moi je pense que c est mon entourage qui me tire vers le bas et qui pretend que je suis malade (facile).
    J ai eu de forts troubles de la memoire, du sommeil ,de la digestion ,intestinaux,
    Je suis migraineuse rt instanle au gres de l ambiance autour de moi .meme avec ce foutu traitement .
    Je l ai donc stoppé net avec le contre avis de mon doc a qui j en avais deja parlé .il ne sais pas a quel stade du sevrage (15 jours) je suis .
    Je suis dans en etat de manque tres important (vertiges ,disfonctionnement de la vision ,perte d appetit,engourdissement,migraines et douleur de la boite cranienne cote gauche.crise de panique ,d'angoisse ,idees noires et desespoire.nausee permanente .trouble digestifs.instabilite psychologique (fortes coleres.refus total d accepter les soucis de mon entourage .
    Je serai capable de faire un carnage.)
    Et j en passe...
    Je ne veux pas reprendre le traitement et je ne veux pas vivre dependante d un traitement que les autres trouvent bien pour moi .
    Moi je n ai plus envie de les voir me juger alors que ce sont eux qui me tiennent la tete au fond du seau .
    Je subis leurs nevroses et je devrais me soigner . moi ?
    Moi je pense que je dois avant tout prendre les bonnes decisions .
    Qu en pensez vous ?

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  61. Bonjour à tous

    Je découvre ce blog et me sens concernée également avec l'envie de partager avec vous les bas et j'espère les hauts aussi.

    J'ai commencé la paroxétine en 20mg il y a 3 ans suite à une fausse couche qui a été la goutte d'eau de trop dans ma vie. J'étais très mal, ne dormais plus et angoissais pour tout. J'ai hésité pendant un an avant de prendre ce traitement en essayant d'autres choses comme le millepertuis mais je restais mal. J'ai donc décidé de prendre cet antidepresseur. Les 3 premières semaines ont été horribles puis ça a été mieux. J'ai pu ressortir et me remettre en projet. Un an après, je décide de m'en débarasser et me suis sevrée très lentement. Cela s'est plutot bien passé (juste quelques vertiges) mais nickel. Sauf que... le stress est réapparu et quelques mois après l'arrêt (2 ou 3 mois) me voilà à reprendre le traitement. Et là, pire que tout !!! la reprise a été terrible : beaucoup de tremblement, d'instabilité (impossible de rester assise droite ou juste rester assise, impossible de rester debout immobile face à quelqu'un et même si les symptômes ont été plus forts au début, je les vis au quotidien depuis maintenant plus d'un an !)
    J'ai des tremblements interieurs permanents. Du coup, depuis 6 mois je tente de me sevrer. J'ai baisser très très progressivement et j'étais à moins d'un quart de comprimé il y a 10 j ! Sauf que j'ai commencé à ravoir des angoisses fortes, des tremblements plus fort, des crises nerveuses, des sensations de ne pas être droite en marchant et en conduisant. La peur est revenu et son lot de tristesse avec. J'ai donc repris 1/2 cachet et j'en suis là aujourd'hui. Je ne vais toujours pas bien, je suis épuisée, nerveuse, je tremble à l'intérieur et je me demande si tout cela est lié au médicament, à mon état de stress ou à autre chose.

    Je ne compte pas remonter ma dose.... je reste à 10mg car mon objectif est de sortir de ce traitement qui détruit notre cerveau.

    je songe à me tourner vers une autre médecine... la kinesiologie... la sophrologie... je suis preneuse de conseils.

    Courage à tous... on se sent moins seule en vous lisant.

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  62. Bonjour à tous j'aurai besoin de votre aide svp car je suis entrain de diminuer deroxat et sa ne va pas du tout

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    1. Bonjour

      Un seul mot d'ordre : diminution (trèèèès) progressive...

      Le mal être fait parti des symptômes de sevrage. Ne restez pas seul. Prenez des anxiolytiques léger le temps du sevrage (avec l'avis d'un médecin!!! très important!)

      Si vous avez réglé les problèmes qui vous ont plongés dans la dépression, il n'y'a pas de raison que le sevrage ne fonctionne pas...

      Bon courage

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  63. Merci beaucoup pour vos conseils je vous est écrit sur votre boîte mail je sais pas si c'est une diminution progressive mais je suis à moins 4 mg par mois en faite tout les 15 jours je baisse de 2 mg et mon dosage de départ était de 30 mg. Le problème qui m'a amené à le prendre était des crises d'angoisses à répétition à l'âge de 14 ans.

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    1. Bonjour

      Les crises d'angoisses ne sont pas les causes mais les conséquences. Il y'a surement une raison à ces crises d'angoisses. Moi par exemple, c'est le manque de confiance. Ce n'est donc pas les crises d'angoisses que je combats mais mon manque de confiance. Pour cela, j'essaye de me valoriser, de me prouver que je ne suis pas le mauvais gars que je pense être depuis toujours (on peut creuser encore et toujours plus profond en cherchant les causes de ce manque de confiance mais déjà arrêtons nous à ce "premier sous sol" ;-).
      Remettez vous en question afin de trouver les véritables causes. Cherchez, creusez, il y'a désormais pleins d'outils pour cela (psychothérapie, lectures sur la pensée positive, méditation etc.)
      Concernant le dosage, 4mg par mois c'est comme si vous preniez rien. Vous parliez par jour plutôt? mais même par jour, en dessous de 10 mg, ça n'a presque plus d'effet (ce sont les dires de mon psychiatre).
      Moi je pense qu'il faut stabiliser chaque diminution c'est à dire attendre plusieurs semaines avant de passer au niveau du dessous.

      Bon courage et prenez votre temps

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  64. Bonjour,
    Franchement votre explication de l’état de dépression est parfaite.
    Mon cas est : J'ai déjà pris de Paroxetine 20 mg il y a 5 ans et j'ai reçu à me débarrassé facilement : 20 mg ensuite (1/2 comprimes = 10 mg) ensuite (1/4 = 5mg) sans avoir de sevrage (pas d'effet secondaire ni physique ni psychique).
    Mais le problème que il y a 18 mois j'ai repris mon chère Paroxétine (suite à comme vous expliqué parfaitement la peur d'attraper une maladie mortelle), donc j'ai commencé par 20 mg par jour ensuite depuis 1 an j'ai passé à 10 mg, j'avais un RDV avec mon médecin samedi dernier où il ma demandé de s’arrête brutalement, et là depuis j'ai des vertiges de la nausée, je me sens bien sauf quand je dore.
    Donc là je ne sais pas quoi faire, de résister, et je ne sais pas pour combien de temps ?
    Ou de revoir mon médecin (lui qu'il a vraiment pris du temps pour me donné cette solution : de s'arrêter brutalement) qu'il me donne un autre schéma d’arrêt.
    D'après votre expérience : de résiste et ça sera pour combien du temps (10 mg pendant 1 an) ?
    Ou je consulte pour demandé de l'aide (mon médecin il va pas être comptant) ?
    Merci par avance

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    1. Bonjour

      En règle générale la prise et l'arrêt de ce médicament doit être trèèèèèès progressive et accompagnée éventuellement d'un anxiolytique sur une courte durée (le temps de l'accoutumance ou du sevrage). Je ne me permettrais pas de donner mon avis sur votre médecin qui connait son métier mieux que moi mais il est très déconseillé d'arrêter brutalement ce type de médicament au risque de voir apparaître les symptômes que vous voulez combattre (anxiété, agitation, tremblements, etc..).
      Je ne peux pas vous donner de durée pour chaque paliers, attendez juste, après chaque modification de dosage, de retrouver votre équilibre émotionnel, attendez de vous sentir bien. Une fois que vous vous sentez prêt, descendez à nouveau le dosage et une fois encore, attendes de vous sentir bien et prêt à continuer.
      Bon courage.

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    2. Merci beaucoup pour votre réponse,
      Après une semaine d'arrêt (après 1 an sous paroxétine 10 mg), une semaine cauchemardesque (des céphalés) le médecin à décidé que je reprend les 10 mg pendant 1 semaine ensuite je passe à 5 ensuite 1 jours sur deux, ensuite...
      On tout cas un autre schéma défirent que le premier arrêt brutale après 1 an sous 10 mg de Paroxétine.
      Pour le moment je sens très bien on attendant je décent à 5 mg

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  65. Bonjour,

    Voilà j'ai diminué la paroxetine par 2, divisé le comprimé sécable en 2. En effet, j'étais à 20 mg depuis oct 2013, et là fin décembre dernier (2016) je ne prends plus que 10 mg. J'ai diminué puis arrêter en parallèle le risperdal qui était à 2 mg donc 1 mg pendant 2 mois puis plus rien...
    Alors la Paroxetine, je me sent bien, mais depuis quelques semaines je suis plus irritable, enfin, pas évident à gérer je m'endors tard. Alors j'ai jeûné en avril dernier, donc j'ai arrêter quelques jours mais je ne pouvais plus tenir (vertiges, insomnies, drôles de sensations...). Du coup, j'ai repris au bout de 5 jours le cachet.
    Malgré ça j'ai perdu pas mal de poids depuis la réduction du comprimé et l'arrêt du risperdal...
    Enfin voilà, je ne sais pas si remonter à 20 mg ou bien prendre le Deroxat (formule sirop) pour diminuer de 10% à partir de ce dosage de 10 mg. Ou bien continuer encore un peu à 10 mg... j'hésite, la psychiatre qui me suit enfin ça change tout le temps en bientôt 4 ans ça fait le 4ème psychiatre ... Donc pas évident quoi...
    Pour eux faudrait que je garde le dosage à 20 mg mais bon je ne veux pas leur dire, ni à me mère qui vit à 60 km déjà très mal et inquiète que j'ai diminué et que je compte arrêter... bref, pas facile à gérer je vis seul... Pas encore de situation pro, une formation qui se profile...
    Pas facile, j'ai déjà arrêter des cachets (zyprexa, xanax, tercian et seroplex) en 2011, j'en ai pris pendant 10 mois suite à une hospitalisation. Là pareil j'ai arrêter sans avis médical (mon psychiatre me disait à la prochaine séance chaque fois et il ne respectais pas sa parole, du coup je n'y suis plus aller..) Et 2012/2013 fût un enfer, douleurs troubles divers somatiques, enfin, terrible, je bossais en plus donc pas facile par moments... Mais bon j'ai luttais. Puis ça m'a conduit à une seconde hospi en HP chaque fois 3 semaines... j'ai pris beaucoup de poids à chaque fois... Enfin, pas facile pour l'estime de soi..


    Merci de me dire, de me conseiller Tas Dam.

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    1. Bonjour
      Avez vous suivi une psychothérapie, je veux dire, pas seulement avec un psychiatre mais avec une psychologue. La différence entre les deux est que le premier prescrit des médicaments pour apaiser immédiatement les maux, le second est là pour discuter et creuser pour comprendre les causes réelles de votre anxiété ou mal être.
      Ce genre de trouble nécessitent une profonde remise en question, des changements d'habitude, d'attitude, de pensée. Ce travail là est nécessaire pour pouvoir se sevrer totalement. Les médicaments servent à reprendre le contrôle de ses pensées qui partent dans tous les sens quand on est en crise. Ensuite, quand on est apaisé, il faut chercher et trouver la cause de ses problèmes...
      Moi en début de traitement j'étais à 20mg aussi avec anxiolytique. J'ai commencé à baisser une fois que je commençais à comprendre les causes de mon manque de confiance. Et ça s'est bien passé.
      Bon courage.

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    2. Ok merci. bah en fait en 2013 j'ai fait une dizaine de séances mais 60 €/semaine bofff (non pas que je sois radin mais bon je trouve ça très coûteux juste pour parler 40-45 mn)... Mais ensuite, j'ai vu une infirmière en 2016 pendant quelques mois toutes les 2 semaines au CMP. Ils m'ont conseillés ça. En fait, le coût c'est le problème, j'ai peu de revenu, donc pas facile quoi...
      Oui c'est ce qu'on me conseille un peu partout... Mais j'avoue j'ai du mal à me lancer, en fait, je ne sais pas où trouver un bon psychothérapeute bienveillant...
      C'est le problème je dois dire... Mais j'y songe..
      En fait, on ne m'en parle jamais durant les séances ou le ou la psy me renouvelle l'ordonnance... Donc pas évident...
      Je ne sais pas comment faire ni où trouver bon psy pas cher... Après j'ai peur de perdre du temps à dire des choses inutiles... Voyez. De ne plus savoir de quoi parler, etc. Enfin, voilà. Sinon je fait une sorte de thérapie, mais bon, pas facile, l'écriture et le spirituel un peu...
      c'est un début pour s'apaiser, je me cherche dans mon blog personnel sorte de journal intime ;)
      J'ai peu de relations sociales faut dire, mais bon, voilà, je suis en difficultés, je m'encombre chez moi, j'ai du mal à être propre... je me laisse un peu aller parfois... J'ai du mal à m'investir dans le ménage je le vois comme une perte de temps déjà que les journées sont courtes et que personne ne vient, je me dit bon...

      au plaisir ;)
      c'est gentil de réagir Tas Dam !

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    3. Re, Tas Dam, qu'est-ce tu en penses ?
      Ou d'autres personnes...

      Dans ma ville au CMP il me semble qu'il n'y a pas de psychologues.... (on me redirige vers une infirmière ce n'est pas tout à fait pareil, bien que ça m'a été utile la première fois). Car c'est gratuit au CMP ça aurait été intéressant... Du coup, je suis un peu coincé, on m'a renvoyé parce que je disait 60 € par semaine c'est élevée la responsable de la formation de gestionnaire de paie, "oui mais bon après il faut savoir ou sont les priorités" ou dans le genre. Franchement je trouve ça beaucoup trop cher. Je ne veux pas me mettre dans le rouge ou pas loin à cause de ça. J'ai déjà beaucoup de frais (assurance auto très chère malussé 100 €/mois au tiers...) + toutes les autres dépenses, nourriture, loyer, et autres frais courants... (réparations à faire voiture, smartphone à changer il se décharge en même pas une journée sans l'utiliser..., etc.). Mais bon, ça me regardes certes, mais bon je peut essayer de voir une assistante sociale il doit exister des solutions pour des personnes aux faibles revenus en difficultés je sors d'une dépression de 2/3 ans... isolé, estime de soi très basse, enfin parcours complexe....

      Bonne soirée

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    4. Bonjour

      En lisant vos deux derniers commentaires je constate une chose, vous vous négligez. Prendre soin de soi, de son corps, est déjà une bonne thérapie. J’étais comme vous, je mangeais mal, je ne prenais pas soin de moi, je faisais aucun sport, ne pratiquais aucune "spiritualité"... tout cette négligence n'aide pas à prendre confiance en soi, elle nous donne une mauvaise image auprès de soi et des autres. Il faut considérer votre corps comme un allié : si vous le soutenez, il vous soutiendra. Il faut se sentir bien dans sa tête mais aussi dans son corps! ça passe aussi par une bien être chez soi, une maison bien rangée et propre. Quand on se sent propre dans son corps et dans sa tête, on se sent mieux. Ne vous laissez pas aller, il y'a des priorités qui ne coûtent pas grand chose en temps et en argent, sortez admirer la beauté de la nature, juste ça, c'est pas une perte de temps et ça ne coûte rien. Apprenez à changer votre vision des choses, il y'a de belles personnes et de belles choses à voir ou à apprendre. Lisez, discutez, sortez, bref, prenez soin de vous! c'est un bon début croyez moi...

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  66. Bonjour,

    Ok merci... Mais je lis déjà. C'est vrai que discuter j'ai du mal...
    Très bien, vous analysez plutôt bien. Après ça reste difficile de s'aimer quand vos parents depuis l'enfance ne vous ont rien démontrez à ce niveau.... Enfin, c'est déjà pas mal que j'ai réussi mes études. J'ai aussi de combats remportés, des choses dont je suis fier, je m'appuie la dessus....
    Après ce n'est pas évident de comprendre...
    Pas facile quand personne ne s’intéresse à vous, tous vos amis vous ont laisser tombé... Enfin, voilà, c'est complexe... Ne vous inquiétez pas je suis conscient de certaines choses... C'est juste que voilà, je sors peu à peu de dépression grâce à ce sevrage... que j'ai entrepris... Bref.
    mais merci, je vais tout faire pour prendre en compte vos précieux conseils.... je comprends d'autres personnes m'ont dit pareil, faire du sport, et sortir, me sociabiliser, mais trop marqué par toutes ces amitiés perdus de vues, ruptures... peur de revivre ça, oui hypersensible... C'est gentil de votre part de prendre de votre temps pour soutenir, conseiller d'autres personnes en souffrance.

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    1. La seule personne qui doit vous aimer, c'est vous même... oubliez l'avis des autres.

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    2. dur de le faire quand on agit pas complètement en fonctions des valeurs auxquelles ont croit, adhère... Bref on se culpabilise de ne pas être assez bien, de dériver quoi... mais c'est bien plus complexe, je le sais, donc je relativise, on a tous besoin des autres, personne n'est un démiurge... Enfin, la vie nous l'apprends à nos dépends... en principe sauf si nous sommes bourrés d'orgueil (je ne dit pas ça pour vous Tas Dam je ne me permettrait pas).

      Bonne fin de journée !

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    3. Bonjour Dryfox,

      Vous dites: "Après ça reste difficile de s'aimer quand vos parents depuis l'enfance ne vous ont rien démontrez à ce niveau...."

      Je confirme. A 100%. Vous pensez que vos angoisses viennent de la? Dans mon cas, je pense que oui - parents qui nous aiment, mais absolument pas demonstratifs: tous les enfants en souffrent, pourtant nous sommes adultes et avons tous, sur le papier, des situations correctes ( conjoints, boulots, etc).

      Pour la negligence, je suis d'accord avec Tas Dam: etre propre, presentable, etc, ca joue sur le moral mine de rien.

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  67. Bonjour,

    Je viens de tomber sur ce site et je trouve intéressant de partager nos ressentis.
    J'ai commencé la paroxétine il y a maintenant 3 ans et demi pour problème d'anxiété généralisé, j'ai commencé à 20 mg/jour pendant 1an et demi puis j'ai essayé de diminuer mais je pense trop rapidement donc jai repris la dose initiale. En début d'année 2016, j'ai commencé à rediminuer à 10mg/jour pendant un an, ça s'est bien passé. Depuis le mois de février de cette année, je suis passée à 10mg 1/2 pendant 3 mois et depuis mai je suis à 10mg 1jour/3 et là je ressens les angoisses qui reviennent, et j'ai du mal à m'endormir,maux de ventre. Et dès que j'ai mal au ventre ou nausées, j'ai peur d'être malade devant les gens alors que il n'y aucune raison.
    Je ne sais pas si c'est le bon moment pour diminuer d'autant sachant qu'un jour/2 ça m'allait bien. J'ai pas mal de stress en ce moment(en pleine démarche pour reprendre un traitement d'orthodentie+opération de la machoire)dc je ne sais pas si j'ai bien fait de diminuer à cette période, je pense qu'il aurait fallu attendre qu'elle cette période de stress.
    Qu'en pensez vous? Car je n'ai pas envie de retomber comme il y a 3 ans, j'essaye de prendre sur moi, de respirer quand ça ne va pas.

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    1. Bonjour
      Qu'avez vous fait à part le traitement? avez vous creusez le sujet concernant les causes de votre anxiété? les médicaments permettent juste de reprendre les commandes de vos émotions, cela les atténue. Ensuite, quand vous arrêtez le traitement, il faut que vous preniez le relais c'est à dire que vous ayez repris les forces nécessaire pour être indépendante de cette molécule. Pour cela, désormais, il y'a plein de choses à faire. Mieux vivre, mieux penser, mieux se reposer etc.
      3 ans c'est rien (j'en ai pris 6 ans), rassurez vous. Et il faut mieux vivre heureux sous traitement que malheureux sans.
      Si vous souhaitez persévérer dans votre sevrage, faites vous aider; prenez des anxiolytiques, ça agit immédiatement sur les symptômes MAIS ATTENTION, dépendance rapide, faites vous accompagner par votre médecin, ou mieux par votre psychiatre.
      Bon courage, ne perdez pas espoir, la vie est belle, vous le verrez bientôt.

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    2. Bonjour,
      Merci pour votre réponse. Je suis suivi au cmp tous les mois, et le dernier rdv remonte à 2 semaines, et l'infirmière m'a dit de faire attention que l'anxiété ne reprenne pas trop de place et m'a conseillé de remonter la dose. Les causes de mon anxiété viennent de la dépression/bipolarité de mon père, et le fait que je ne vois plus ma mère je pense. Ca c'est déclenché il y a seulement 7 ans, j'ai 26 ans aujourd'hui. Avant j'allais très bien, je ne me prenais pas la tête, pourtant mon père a toujours été malade mais pas au point d'aujourd'hui, et ma mère ça fait 16 ans que je ne l'ai pas vu.
      J'ai repris rdv chez le médecin dans 2 semaines, en attendant je pense reprendre 10mg 1j/2, ça me convenait plutot bien, peut etre attendre que loperation de ma machoire passe car j'y pense beaucoup.Et ensuite reprendre la diminution, j'en parlerai avec le medecin.
      C'est sur depuis que je prends l'AD je vis beaucoup mieux, mais j'aimerais vivre sans un de ces jours....

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    3. Je fais du sport 2 à 3 fois par semaine, j'essaye de me coucher plus tot et j'essaye de moins manger le soir.

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    4. c'est parfait ça! vous faites exactement ce qu'il faut.
      Visiblement vous vous donnez les moyens c'est parfait.
      Avez vous essayé le sevrage avec sirop? (deroxat). Ainsi,
      vous pourrez diminuer très graduellement et attendre que
      vos émotions se stabilisent. Avec les cachets, le problème
      est qu'il est difficile de doser et ce type de médicaments
      ne doit pas être pris à dose variable. Le sirop est donc
      parfait pour arrêter. Et bien sur, attendre le bon moment
      pour arrêter. Si vous reporter votre sevrage à dans 1 an,
      c'est rien.
      Prenez votre temps, attendez le bon moment, ça aussi c'est
      important.

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    5. Non on ne m'a jamais parlé de sirop, j'en parlerai au médecin la prochaine fois. Je vais attendre avant de diminuer et arreter completement le traitement, comme vous dites il faut que ce soit le bon moment. Je me dis que 10mg 1j/2 c'est déjà un avancement, sachant que je suis partie de 20mg/jour. En tout cas merci beaucoup pour vos conseils, on se sent moins seul face à ça.

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  68. Bonsoir j ai arrête ma paroxetine il y a 34 j j ai stoppe net apres plusieurs essai de diminution progressive infructueuse , la j ai dit stop. Comme vous le savez ca à ete l horreur chaque jours de passe etait un jour de gagner j ai campe dans mon salon pendant 15 j mon mari et les deux enfants dont derrière moi ils m aident et me soutiennent pour preuve tres beau bouquet de fleurs pour mes un mois ! Ils sont super et savent à quel point je souffre ! Mon moral est au. Eau fixe depuis très longtemps et la difficulté du sevrage ne l a pas noirci. Je suis passée par des douleurs dans mon corps terrible et des migraines insupportables sens oublié les nausées, vertiges et vomissements ! J ai tenu bon car je savais que c etait le sevrage . Seulement la ca cintinu les vertiges s étaient arrêtés les vomissements et nausées aussi et depuis j e semaine c est revenu' avec en plus des douleurs musculaires dans le dis insupportable . Je ne sais pas si je vais tenir encore comme ça ma tête va bien mais mon corps souffre aidez moi svp

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    1. Bonjour
      Si le sevrage est trop difficile, il peut être accompagné d’anxiolytique, mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps.
      Je me rappel que quand j'étais en crise de sevrage, j'avais appelé les urgences et ils m'avaient aussi conseillé des décontractants musculaires (car je tremblais, comme si j'avais froid, même mes dents claquaient).
      Mais tout cela, il faut le faire accompagné d'un médecin, ce que je raconte est juste mon expérience. Ce qui est sur c'est que ça va passer.
      Bon courage.

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  69. J ai oublié de dire que je prenais la paroxetine depuis 5 ans pour des grosses angoisses après une maladie ! J ai un job qui m aide beaucoup dans la confiance en soi je suis soutenu par mon mari et mes enfants 17 et 10 ans ils sont extraordinaire j ai arrête la paroxetine car je ne supportais plus les effets secondaires et que je vais bien depuis longtemps maintenant j ai pris des décisions qui m ont bien aide alors j aimerai que cela s arrête ! Grave à ce blog j ai réussi à faire passer ma crise en lisant les commentaires et en écrivant le mien ! J ai peur que ma famille ne supporte pas de le boire comme ça que ça dure trop longtemps ces crises répétitives que je n avais presque plus avec la paroxetine. Je me suis mise sous complément alimentaire aux plantes pour m aider à rester calme car l arrêt de la paroxetine me fait l effet d un volcan endormi qui ne demande qu à exploser ! Lorsque mon médecin ou d autre médecin le disent que c est n est pas fort la paroxetine j avoue que je n imagine pas ce que ça pourrait pu être sinon ☹️ 20mg par j pendant 5 ans je vous remercie pour ce blog grâce à vous je continu à y croire !
    Merci

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    1. Bien sur que vous pouvez y croire, beaucoup gagnent ce combat mais encore une fois, il faut avoir effectué les changements nécessaires dans sa vie. Par exemple changer son hygiène de vie (manger mieux et faire un peu de sport), changer sa façon de penser, positiver (car même dans le mauvais il y'a du bon croyez moi!). Tous ces petits changements éloignent les angoisses et les tendances dépressives.
      Continuer! vous allez y arriver!

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    2. Bonsoir! Je voudrais savoir cela fait de 39 j de sevrage je vais encore avoir des crises d angoisses à répétitions comme en ce moment c est quasi chastes nuits est insupportable
      Merci de m aider

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    3. Bonjour
      Pas facile de conseiller car je ne connais pas votre mode de sevrage ni ce que vous avez fait en parallèle pour aller mieux (psychothérapie, pensées positives & spiritualité, sport, alimentation, plaisires divers...)
      Au premier abord, ce que je peux vous conseiller c'est d'accompagner votre sevrage avec une faible dose d’anxiolytique mais ça, il faut le voir avec votre médecin ou si possible votre psychiatre. Ça agit immédiatement et ça vous permettra de traverser cette zone de turbulence plus tranquillement.
      Quoi qu'il en soit, ces crises sont liées au sevrage. L'organisme peut être très long à s'accoutumer de ce manque mais il finira par se rééquilibrer naturellement.
      Bon courage.

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  70. Bonjour a toutes & tous

    35 ans, je prends de la paroxetine depuis Avril 2015:
    d'abord 20 mg/jour d'Avril a Octobre 2015; puis 15 mg d'Octobre a Janvier 2016; 10 mg de Janvier a Octobre 2016; 7,5 mg d'Octobre a Fevrier 2017, et 5 mg depuis Fevrier.

    Comme d'autres personnes ici, la paroxetine m'a beaucoup aidee et permis de reprendre une vie normale. Ca m'a aidee au niveau professionel et personnel.

    Pour ma part, lorsque j'essaye de diminuer (par exemple en prenant 3 ou 4 mg au lieu de 5), je ressens des consequences souvent dans la journee meme, ou le lendemain => les angoisses reviennent, sous la forme de mini-paniques qui durent quelques secondes mais qui sont tres penibles a vivre et a gerer (sensation de perdre le controle, d'etre au bord du malaise).
    Dans les commentaires, je vois que pour la plupart d'entre vous,les effets de la diminution ne se font pas sentir de suite, mais apres 1 semaine ou 1 mois par exemple. Dans mon cas, c'est de suite, par contre lorsque je persiste a reduire la dose, au bout d'une ou 2 semaines max, ces effets s'arretent et tout redevient normal.
    Je ne sais pas si c'est dans ma tete du coup (genre: je sais que j'ai baisse un peu la dose, donc j'auto-provoque la panique) ou si mon organisme reagit tres vite a la paroxetine?

    Vos avis sont les bienvenus.
    Merci d'avance, et bon courage a nous tous. :)

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  71. Je suis fatiguee d avoircrises d angoisses sur crises d angoisses je m endort et hop au bout de 20 mn réveil en sursaut dans aucunes raisons c est invivable mon morale va tjrs bien par contre je sens que je peux etre agressive verbalement et de grosses douleurs dans le dos aussi ! Que dois je faire je me suis mise sous complément alimentaire pour la journée 100% plantes et toute la journée je le prends à penser à la futur angoisse que je vais peux etre avoir c est insupportable !
    Que fois je faire
    Merci d etre la

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    1. Bonjour
      J'ai vécu la même chose pendant la prise et l'arrêt. Je sais à quel point cela perturbe le sommeil qui devient de plus en plus mauvais et à quel point cela fait peur.
      Moi aussi j'avais peur de devenir violent avec mes enfants et ma femme mais d'après tout ce que j'ai pu lire, jamais on ne passe à l'action. Donc ne vous focalisez pas là dessus (je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire....).
      Les douleurs de dos sont liés à la crispation des muscles (moi j'avais les dents qui claquaient et tout le corps qui tremblait, comme si j'avais extrêmement froid). Un soir j'ai appelé les urgences, ils m'ont dit de prendre un décontractants musculaires et effet, j'avais plus de tremblements, au moins pour une nuit...
      Je vais vous décevoir mais moi aussi j'ai essayé les solutions plus naturelles (millepertuis par exemple) mais cette médication fonctionne qu'avec les petits maux, ce qui n'était pas mon cas.
      Tant que votre état n'est pas stabilisé, je pense qu'il faut
      continuer à se faire suivre et prendre, même très légèrement, des médicaments allopathiques.

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    2. Je vous remercie de trouver le temps de répondre ,

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    3. Bonjour
      Je prends le temps de répondre car vous le méritez, vous êtes quelqu'un, vous êtes utiles, vous avez le droit au bonheur comme tout le monde. Le fait que vous vous posiez des questions prouve que vous voulez aller mieux, vous ne vous laissez pas aller et ça c'est déjà un début de guérison.
      Prenez soin de vous, prenez du temps pour vous et vous en sortirez.

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  72. Je reviens vers vous 5 jours sous homéopathie avec gouttes de valériane plus 4 autres tubes avec des noms imprononçables à prendre 3 fois par jours et ca à marche yessss 5 jours ca à marche 5 jours j ai fais une crise de panique cet après midi au ciné avec ma fille alors pour qu elle ne vois rien j ai pris 1/2 xanax j ai tenu les 2:20 de film et le reste de la journee et ce soir mal envie de pleurer comme un gros mois sur la poitrine et hop 1 xanax car la crise monte ! Je ne pige pas je ne vais quand même pas etre comme ça toute ma vie j en suis à 50 jours de sevrage je suis l anonyme qui écris souvent en pleine nuit mon nom est Deborath comme ça cela sera plus simple à me repérer ! Je suis dégouté j ai pas de raisons d etre dans cet état j ai aucunes envie de replonger j ai arrêter la paroxetine car j allais bien et que celle ci avait des effets secondaires invivable sur moi : sudation excessive et bouffées de chaleur horrible , nausée , anorgasmie, prise de poids excessive et la niveau relation intime c est redevenu normale comme avant trop contente !!! Je n ai plus de boufffees de chaleur par contre les nausées c est récurrents chez moi ! Je suis nareuse à la base mais la je vomi pour un rien plus sensible c est difficile de l etre ! Donc j ai arrête net la paroxetine comme je l ai déjà dit j avais essayer plusieurs de diminuer mais trop compliquée du coup lors du week end de Pâques je n avais plus d ordonnance et mon rdv chez le dis etait 4 j apres ! Je suis allée voir mon médecin le mardi il savait sur je ne supportais plus ce traitement donc il a compris mon peter de plomb et il savait ausdi que je savais ce que j allais endurer ! Mamamia !!! 3 semaines d horreur de vomissements de mots de tête de migraines affreuses de douleur dans tout le corps et puis 1 semaine de repos ou tout allait bien mieux et d un coup les crises d angoisses sont revenues elles ne m avaient pas manquées celles la ! Nuits de dingue à croire que l on. Devient dingue ! À douter et la seul chose qui me fait tenir à part mon mari et les enfants qui sont des soutiens impressionnant (alors que je leur fait subir tout ça ) c est ce blog ! Il me conforte dans l idée que c est possible il me réconforte alors que je suis en pleine crise , j ai peur je suis terrorisée c est insupportable les douleurs de dos sont toujours la avec plus ou moins aiguës , mais je ne veux pas être comme ça toute ma vie j ai peur de replonger j ai peur de restée comme ça !!!
    Deborath

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    1. Bonjour Deborah
      J'allais répondre un peu la même chose que Jérôme et comme je le dis souvent : l'anxiété est un poison autant qu'une molécule MAIS l'avantage de la molécule est qu'elle permet de mieux vivre. Etre dépendant d'un médicament c'est embêtant oui, mais si cela permet d'avoir une meilleure vie, il faut pas se torturer. Une fois ma psy me disait que je devais intégrer l'idée que peut être je devrais prendre ce médicament toute ma vie car mon cerveau ne secrète plus la sérotonine dont j'ai besoin pour mon équilibre. J'avais fini par m'y résoudre en appliquant ce que je vous disais plus haut, je prendrais ce médicament tant que j'en aurais besoin, tant que j'en serais dépendant, et tant pis du moment que cela me permet d'avoir une vie meilleure.
      Comme dit Jérôme, il faut trouver le bon médicament et le bon dosage. Pour des maux trop fort comme ceux que vous vivez, malheureusement, je ne suis pas sur que l’homéopathie soit assez forte. Une fois votre équilibre retrouvée, il faudra s'attaquer à ce qui cause vos angoisses. Cela passera par de la psychologie. Tout comme pour le médicament, il faut trouver la bonne oreille, celle qui comprend, et la bonne psy, celle qui donnera les bons conseils... Enfin, il faudra aussi, peut être, changer certaines choses dans votre vie, pour vous sentir mieux avec vous même, plus en phase. S'occuper de son corps, c'est s'occuper de son esprit.
      Ne perdez pas espoir mais ne luttez pas non plus contre l'insurmontable... L'aide existe, qu'elle soit médicamenteuse ou spirituelle ou je ne sais quoi d'autre, il y'a une solution pour tout....

      Bon courage.

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  73. Bonjour Deborah Jérôme 43ans marié deux enfants, j'ai été sous paroxetine pendant 2ans suite à de grosses crises d'angoisses des douleurs inexpliquées un peu partout dos poumons estomac etc... mes premières crises ont commencées vers 20ans ça a duré 1an et c'est parti du jour au lendemain sans aucun traitement et de toute façon je savais pas de quoi je souffrait ni ce qu'il m'arrivait malgré les millions d'examens sanguins etc.... Je suis hypocondriaque,enfin bref l'enfer mais malgré la paroxetine je sentais que je m'enfoncais petit à petit. Donc j'ai fini par aller voir un psychiatre car j'ai pas mal de casseroles que je traîne depuis longtemps et qui me provoquaient ces crises, j'ai commencé le travail avec mon psy mais la première chose qui l'a fait à été de me mettre sous sertraline 100mg (zoloft) car pour lui la paroxetine n'est pas adaptée et surtout les effets secondaires sont désastreux, la je viens de descendre à 75mg car mes émotions sont un peu trop émoussées disons que pour moi plus rien n'est grave et je me fou un peu de tout...
    Cela m'emmerde de dépendre d'une molécule seulement tant que je n'aurais pas réglé mes problèmes avec la peur inconsciente de la maladie, la mort etc le problème sera toujours là endormi et ne demandant qu'à se réveiller.
    Et en clair mon psy m'a dit certes vous prenez un cachet tous les jours et cela n'est peut être pas très naturel mais grâce à ça vous vous sentez vivant et n'avez plus aucune peur de la crise d'angoisse et il est vrai que je ne me suis jamais autant senti bien.
    En conclusion tant que mon travail de fond n'est pas terminé et bien je reste sous traitement car je ne veux surtout pas replonger dans mes attaques peur panique à appeller le 15 3fois par semaine Parce-que je pense être en train de mourir. Bon courage et vois ce qui est le mieux pour ton bien être à savoir peut être reprendre un traitement avec une molécule mieux adaptée à ton corps et chercher les causes de ces crises...

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    1. J'ai oublié de préciser que mes crises sont revenues en avril 2013 suite à un gros accident de moto ou j'ai bien failli y rester...

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  74. Bonsoir Jerome et Cedric , merci pour vos réponses en effet je lutte et je me dis que je ne ferais pas ca des années car c est tellement désagréable ! La preuve il est 4:34 et je ne dors pas mon moment dirdirmisselent est passe et di le loupe c est foutu ! Je n arrive plus du à dormir dans mon salon les autres chambres impossibles ! J ai arrête la paroxetine car les effets secondaires étaient trop désagréable à vivre j en pouvais plus je ne regrette pas de l avoir arrête ce qui me soule c est de n être capable de vivre sans béquilles. J ai déjà fait plusieurs thérapies et aucuns résultats faramineux j essai de ne pas me surbooker et de délesté à mon mari mais malheureusement ca non plus ce n est pas faramineux j ai besoin de tout contrôler le lâcher prise est très compliqué pour moi . Je suis comme vous Jerome j ai une peur panique de la maladie et de la mort depuis ma maladie il y a 5 ans ou tout a basculé ! Une pneumonie et une pleurésie avec perte de souffle de plus de 10% pour une nana clostrophobe je vous explique pas les dégâts !!!! ��
    Je ne supporte pas lorsque les enfants sont malades j ai tjrs la trouille que ce soit grave et pourtant la peur n évite pas le danger . J ai décidé de faire des séances de sophrologie, de la piscine et bien entendu de retourner voir un psy mais psychiatre ou psychologue ????
    Va t il falloir que je reparte avec une autre molécule ??? J en ai aucunes envies le pire c est que je ne suis absolument pas dépressive j ai le morale tout le temps c est mon corps qui lui va mal !
    Merci pour vos messages c est très agréable de pouvoir parler sans être jugée j ai besoin de des moments partage sur ce blog
    Je vais essayer de dormir . Bonne nuit à tous
    Deborath

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    1. Bonjour Deborah
      La différence entre le psychiatre et le psychologue c'est que le premier est médecin, il peut donc vous délivrer une ordonnance, mais lui il va surtout essayer de vous trouver le médicament adapté, il vous écoutera bien sur mais les séances durent quelques minutes. Le psychologue (si il n'a pas fait médecine) ne peut pas délivrer d’ordonnance, il est surtout là pour vous écouter et parler. Les séances durent environ 45 minutes. Autre chose : le psychiatre est remboursé, le psychologue non (sauf rare cas de mutuelle qui prennent en charge).
      Le premier s'occupe de la chimie du cerveau, le deuxième s'occupe de l'esprit.
      Ils sont complémentaire je dirais et dans votre cas, je pense qu'il serait bon, comme je l'ai fait, d'aller voir les 2.
      Premièrement pour reprendre le contrôle de vos émotions (avec un médicament désolé de vous le redire) et le deuxième vous
      aidera à comprendre et à trouver en vous des solutions pérenne...
      Ne perdez pas espoir et arrêtez de luter, aller voir un psychiatre et pleurez tout ce que vous avez à pleurer.
      Parfois, il faut lâcher les armes et se soumettre, ce n'est
      pas une faiblesse ni une honte...
      Bon courage.

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    2. Merci mais je préfère la solution psy et sophrologue même si ce n est pas rembourse ce n est pas grave !
      On va bien voir la je vais super bien depuis 3 jrs le soleil y est pour quelque chose ������
      Merci d etre la votre soutien à tous est important dans mon processus merci vraiment
      Deborath

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  75. Bonsoir
    Moi c'est virginie bientôt 40 ans.
    Je vis seule avec mes 3 enfants h24 et au chômage ( je me relance dans la recherche de job).

    Sous paro depuis 6/7/8 mois je ne sais plus.

    Jetais à 2x20mg par jour.
    Puis suis passée à 30mg
    Puis 1x20mg
    Puis 10mg
    Puis rien depuis le 3 juin ...

    Les effets du sevrage sont horribles.

    J'ai déjà fait des sevrage d'AD mais la....

    Maux de tête, étourdissements, décharges électrique dans la tête le corps, troubles de température corporelle soit j'ai froid +++ soit chaud +++
    Je pleure pour un oui pour un non.

    Je me laisse encore peut être une semaine pour voir si ça passe mais j'en peux plus.


    Les joies des médocs qui guérissent et détruisent.

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    1. Bonjour Virginie

      Oui, je connais également. Me concernant, je pense que
      sans ce médicament, je serais dans un état pitoyable. Avant
      la prise, j'étais tellement mal que j'ai eu envie de me
      donner la mort.... personnellement, je remercie ce médicament même si en effet, le sevrage est très dure
      (la paroxetine est connue pour cela mais aussi pour son efficacité).
      Le ying et le yang... pour aller mieux il faut parfois aller mal.
      Ne perdez pas espoir.

      Cedric

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    2. Bonjour à tous juste une petite chose le psychiatre que je vois me fait des séances qui durent en moyenne 1/2h et sont très constructives car il m'explique bien tout le fonctionnement du cerveau les émotions les réponses de notre corps etc... Le mien n'est pas la juste pour me donner des cachous et c'est tant mieux pour moi car j'ai fait pas moins de 5 psychologues ils étaient tous bidons.... Bonne journée à tous et profitez de la vie.

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    3. en effet, quand on comprend le fonctionnement du cerveau, on comprend que finalement, tout ce que l'on ressent est normal.
      Nous ne sommes pas fou ou en train de le devenir, nous ne
      perdons pas le contrôle, nous n'allons pas rester au fond du
      trou... ce que nous vivons ou avons vécu, d'autres l'on
      vécus et en sont sortis, les solutions existent donc.
      bon courage à tous!

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    4. Bonsoir Virginie si vraiment tu veux arrêter la paroxetine doit patiente j ai ete malade pendant plus de 3 semaines je vomissais jour et nuit des nausées la tête qui tournait bcp les migraines aussi des douleurs dans tout le corps c etait tres tres dure il faut se faire aider moi j ai eu la chance d avoir mon mari et les enfants avec moi mais ce n est pas fini j'ai deoasse les deux de sevrages et c est encore la galère ! Désolée mais c est réelle à force de ne pas vouloir replonger dans la paroxetine j ai lutter jours et nuits et les nuits sont affreuses ! J ai poStee bcp la nuit lorsque je faisait des crises d angoisses et ce blog m a beaucoup aide !
      Depuis quelques jours j ai ete voir un psychiatre psychothérapeute et une sophrologue hypnoterapeute dans quelques jours !
      Le doc m a remise sous xanax pour un mois 2 o,25 deux fois par jours et 1 0,5 le soir pour dormir je cintinu mon homéopathie et ma phytothérapie ! Je dors comme un bébé depuis 7 jours sauf ce soir et aucunes idées mdr la raison mon corps tombe de sommeil pas mon cerveau

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  76. Bonjour à tous,

    Hamza 25 ans, je prends la paroxetine depuis un peu moins d'un an (20mg/j) suite à des crises d'anxiété persistantesur qui me causaient des crampes d'estomac récurrentes .Néanmoins,les crises ont disparu,les crampes aussi.je ne peux pas le nier, le médicament m'a vraiment aidé. Je veux désormais commencer à sevrage sauf que mon Cdd arrive à terme bientôt et je suis en recherche de travaila (sachant que je suis seul loin de mes proches...) je suis convaincu que ce n'est pas le bon moment car jai besoin de ma confiance en moi, des toute ma motivation pour pouvoir décrocher un nouveau job. Par ailleurs, je ne pense pas qu il y ait une période propice...si je trouve un cdi je serais en période d'essaie de 6 mois j'aurais donc pris le deroxat pendant 1 ans et demi...donc voilà. Je vous remercie de vos témoignages.

    Bien à vous.

    Hamza.

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    1. Bonjour Hamza moi cela faisait 5 ans que j en prenais et le psychiatre que je viens de voir m a dit que j en avais pas besoin je ne suis pas dépressive mais tres tres tres angoissées et stresssee j ai donc bien fait de le stopper et le sevrage est long crois moi pour moi je n ai pas choisi de date propice ou pas c est suivant si tu te sents prête si tu mets dès choses en place ou à mi des choses en place pour savoir d ou venait le mal
      Courage
      Deborath

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  77. Bonsoir à tous, j'ai lu les commentaires une bonne partie de la journée et comme vous, j'ai arrêté, la semaine dernière. Depuis 2 ans quasiment sous paroxetine 20mg, j'ai commencé à diminuer en mars je crois car je n'ai pas retenu la date exacte. Angoissée et stressée de la vie si on peut dire, j ai du reprendre malgré moi des ad après un episode de ma vie très très douloureux. Allant bien depuis un moment, j ai voulu diminuer, et ai donc pris 1entier jour pair, puis 1/2 jour impair pendant 1 mois, puis 1/2 tous les jours pendant 1 mois, puis 1/2 tous les 2 jours 3 semaines par là pour finir sur 2 semaines a peine a 1/2 tous les 3 jours. J'ai eu souvent des vertiges mais ca allait. Sauf qu'Etant bcp stressée depuis 1 mois, depuis 1 semaine que je ne prenais plus rien, angoisse et stress plus gros vertiges sont revenus, avec la peur du coup de rechuter tellement je suis tombée bien bas il y a 2 ans. Ma vie professionnelle et sentimentale ne me conviennent pas, car je m'investis et donne bcp pour rien en retour. 39 ans, sans enfant et un homme depuis 3 ans avec qui je ne vis pas et qui ne me montre rien et ne m'apporte aucun soutien, c'est dur. Je pense que tout est lié, fatigue et ras le bol general, dc ma psy que j'ai appelé aujourd'hui tellement j'ai peur de rechuter m'a dit de reprendre 10mg tous les jours. Je la revois mardi. Ce n'etait ptet pas le bon moment pour arreter, mais j'allais bien, sauf ce dernier mois. Est-ce lié au sevrage mal adapté, a ma vie? Je ne sais pas. Je sais juste que je manque de confiance en moi car déçue d'en reprendre, de ne gérer mon stress et mes angoisses. J'ai deja eu recours par le passé aux ad. Puis rien pris pendant 5 ans. Donc oui, notre vie et les choix que nous faisons impactent notre santé et notre moral, mais pas toujours facile de faire face seule et sans soutien medicamenteux. Je vais donc en plus prendre des complements alimentaires qui je l'espère, m'aideront à arrêter completement paroxetine. Merci a tous pour vos commentaires qui aident a se sentir moins seule vis a vis des gens qui eux, ne comprennent pas notre etat car pas eu besoin de ca pour vivre heureux.

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    1. Bonjour
      Il faut apprendre à relativiser : qu'est ce qui est vraiment, vraiment vraiment grave dans la vie? en fait, si on pense à l’extrême, à part la mort, rien n'est grave... même si ce n'est pas tout à fait la vérité, il faut essayer de s'en convaincre. Il faut "désapprendre" l'angoisse. De nos jours, tout nous fait peur car la société cultive cela alors qu'en général, nos vies sont correctes. On a un toit, on mange tous les jours, on a des amis, de la famille, on peut s'acheter des petits plaisirs. Alors, pourquoi sommes nous angoissés? parce qu'on se trompe. On angoisse à tort. Et au pire même si on ne se trompe pas, on exagère le niveau de l'angoisse.
      Quand je vous lis, je vois que vous investissez beaucoup pour les autres. Alors, c'est bien, c'est une grande qualité, à condition de ne pas vous oublier! il faut aussi vous investir pour vous même! l’égoïsme (à dose modérée bien sur) est bon pour soi! il faut parfois s'occuper QUE de soi, rien QUE de soi, peut importe ce que les autres pensent de vous! prenez cette liberté car vous êtes libre d'être vous même.
      Concernant le manque de confiance, là, il faut bosser un peu, il faut se prouver qu'on est pas si mauvais qu'on le pense (une fois de plus, on se trompe, on a vision déformée de soi même). On a tous des "pouvoirs", des capacités, des qualités, mais on ne s'en sert pas car on ne se rend pas compte de tout cela. Essayez de trouver en vous ce qui vous valorise, c'est parfois des choses simples (l'écoute, l'empathie, la compassion ou dans d'autres domaine vos qualités manuelles, intellectuelles etc. ce n'est pas possible de ne rien avoir...).
      Et pour finir, mon discours habituel : oui les médicaments sont des poisons mais oui aussi et surtout l'angoisse l'est encore plus! Alors choisissez : vivre très angoissée mais libre de tous médicaments ou vivre sereinement avec une dose d’antidépresseur (qui nécessite peut être d'être ajustée, juste diminuée). Ne vous trompez pas de but, je pense que celui que l'on veut tous atteindre est l'équilibre émotionnel : se sentir bien dans sa peau et dans sa vie, donc pourquoi pas avec médicament si on y
      parvient pas sans...
      Bon courage pour la suite.

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  78. Bonjour et merci beaucoup pour ce blog qui nous apporte un peu de réconfort.

    .sous paroxitine depuis 13ans...j'ai commencé un sevrage depuis 3mois g t a 30mg/jour.puis j'ai fait 2mois à 20mg/j et la je suis passé à 10mg/jour depuis un mois. les effets sont horribles!
    .manque de concentration.douleurs bas du dos..crises d'angoisse et panique généralisée...confusions.. insomnies.. j'avais programmé de passer à 5mg/jour le 1 juillet2017 et j'ai peu peur et le chômage et l'enui chaque jour n'arrangent pas les choses... merci de m'aider svp!

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    1. Bonjour

      D’après mon expérience, moi qui était à 10mg, j'ai étalé le sevrage sur au minimum 3 mois. Donc partant de 30mg depuis 13 ans, je pense qu'il faut étaler sur au moins 1 an. Mais peut importe la durée du sevrage si cela permet d'atteindre l'objectif.
      Une fois de plus, le moment pour effectuer le sevrage est important aussi, il faut se sentir bien dans sa peau, dans sa tête et dans sa vie. L'ennui se combat en se rendant/sentant utile. On a tous des capacités, faites en profiter les autres. L’entraide est une belle arme pour lutter contre les questions existentielles du genre : à quoi je sers? pourquoi moi et pourquoi ici? La nature est aussi une très grande source d'équilibre, les animaux aussi sont une source inépuisable d'humilité. Tout cela pour dire qu'il y'a une arme pour tous les maux.Il faut changer parfois un peu ses habitudes de vie mais ces petits changements, qui au début sont un peu embattant à mettre en place, feront par la suite parti de vous et vous procureront du plaisir, de la joie et du bonheur.
      Ne vous battez plus, laissez faire les choses, acceptez ce qui vient et ne vous trompez pas d'objectif (le but n'est pas l'arrêt du médicament, le but est de se sentir bien dans sa vie).
      Bon courage

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    2. Bonjour, et merci de répondre et de prendre du temps pour chacun d'entre nous. Je sais que vous n'etes pas medecin, mais pensez-vous que j'ai diminué trop vite paroxetine car debut du sevrage en mars, j'etais a 20mg par jour,pour finir la semaine derniere a plus rien. J ai fait 2 paliers, d'un mois chaque fois, puis suis passé a 1/2 tous les 2 jours. Bref, sevrage en 3 mois a peine je crois. Je gerais bien, jusqu'à debut juin, où là, j'ai commencé a etre de nouveau stressée, suite aussi a differents problemes,et avec beaucoup de vertiges. Sous conseil de ma psy apres l avoir appelé il y a 2 jours, j ai repris hier 10mg, et ce tous les jours, et referais un point avec elle ensuite. Mais les vertiges reviennent, et suis tres fatiguée. Pensez-vous que tout ceci soit lié au sevrage et a la reprise ? Je suis tellement decue de moi meme, d'en reprendre et ne pas avoir reussi a gerer...mais si je peux rester a 10mg par jour encore quelques mois, tant pis, je dois l'accepter. Je gerais bien a cette dose il y a peu de temps, et j ai peut etre diminué encore a 1/2 tous les 2 jours trop vite. J'etais tellement bien que j'ai voulu arreter, mais vous l'avez dit, ma vie actuelle ne doit pas me convenir et mon etat cache un mal etre ou en tout cas des choses non réglées, donc a moi d'y travailler. Mais difficile de remettre un genou a terre quand on allait mieux. Et les vertiges et maux de tete me genent et me font peur car je n'avais plus rien ces 3 derniers jours hormis stress et angoisses grandissant. Du coup, je me pose plein de questions, est ce du au sevrage, a la reprise depuis hier apres 8-10 jours sans en prendre ? Bref, que de questions qui font que je m inquiete et stress encore plus. Merci de me donner votre avis svp, qui me sera d un reel soutien

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    3. Bonjour
      Ne vous inquiétez plus, les symptômes (aussi effrayant soient ils) sont "normaux". Ils sont le résultat du manque de sérotonine suite au sevrage. Cette molécule est indispensable à l'équilibre émotionnel et quand vous faites un sevrage, votre cerveau est donc perturbé. Il lui faut du temps pour se rééquilibrer.
      Mais, je pense quand même que vous avez arrêté trop vite. 3 mois pour passer de 20mg à 0, c'est trop rapide (moi je me serais donné un délais d'un an). Votre psy a raison, stabilisez vous à 10mg, attendez "longtemps" (minimum 1 mois) avant de décider de diminuer à nouveau. N'oubliez pas qu'il existe une formule sirop (DEROXAT)pour diminuer au mg prêt (avec les cachets c'est difficile de doser aussi précisément, là c'est une pipette graduée). En baissant en extrême douceur, vous ressentirez beaucoup moins les effets du sevrage.
      Et ne pensez plus que vous êtes dans l’échec. Se stabiliser à 10mg est déjà un énorme challenge! Quand vous serez parvenu à stabiliser votre état, vous pourrez vous féliciter, beaucoup aimeraient être à ce palier déjà.
      N'oubliez jamais de prendre votre temps (ce conseil s'applique pour tout ce que l'on fait). Nous ne sommes pas en train de faire une course, nous sommes en train de chercher à vivre une belle vie...
      Ne perdez pas espoir.

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    4. Merci beaucoup pour votre message, pour prendre le temps de repondre a chacun d'entre nous. C'est tellement rassurant de ne pas sentir seule à avoir connu cet état, d'avoir des avis et conseils positifs. Beaucoup ont du mal a comprendre que nous ne sommes pas tous égaux psychologiquement, et que nous ne produisons pas tous autant de serotonine naturellement qu'il nous en faudrait pour etre bien. Vous avez l'air tellement serein, que ca donne envie d'y croire et de s'accrocher. Le plus difficile pour moi est la confiance en moi, et l'auto punition et devalorisation. Il faut assumer a ce qu'il parait, et se pardonner pour etre en paix avec soi meme. Mon passé m'a laissé des traces, par des choix difficiles, qui feront surface parfois, comme en ce moment. Alors je dois faire ce qu'il faut pour etre a nouveau bien avec moi même, car je l'ai été, mais c'est un long chemin depuis ces 2 dernieres années. Comme vous l'avez dit plus haut, notre corps nous envoient des signes que notre vie ne nous convient peut etre plus, d'où ce mal être qui ressurgit par moment. Je vais donc me remettre au sport, prendre des complements alimentaires censé booster la serotonine, manger plus sainement, plus acupuncture. J'aimerais tellement trouver la sérénité par des moyens naturels ! Mon emploi actuel me fatigue, beaucoup de travail et de route ( 150km par jour), et ma vie sentimentale compliquée. Il faut donc que je repense a moi d'abord avant de m'investir dans ce qui ne m'apporte que du stress.
      Merci encore pour vos messages si reconfortant

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    5. Bonjour, besoin de parler car je suis mal et me sens seule. Je n'arrete pas de pleurer, n'arrive pas a manger, je cogite sans cesse, et j'ai peur d'etre ainsi alors que j'allais mieux. Je suis decue de moi meme, m'en veut sur certaines choses de ma vie passée. J'ai envie d'aller mieux, et voudrais que ce soit tout de suite. Je vais aller chez mon medecin demain matin et demander a me faire arreter car pas la force d'aller travailler tellement je me sens faible et tellement je pleure souvent. Je vois ma psy mardi et verrai avec elle pour paroxetine 10mg que je reprends depuis mercredi, mais pour l'instant, je ne ressens pas de mieux. J'ai meme l'impression que c'est de pire en pire, ou moi qui voit tout en noir. J'ai quitté mon ami hier, avec qui j'etais depuis 3 ans sans vivre avec, car il ne m'aime pas. 39 ans, celibataire et sans enfant, dur constat. Je prends du magnesium pour le stress et la fatigue, et commence aussi par les plantes, en esperant que cela m'aide. Je sais que je dois me bouger, mais seule, j'y arrive pas. Me sens comme une enfant perdue, et j'ai tellement besoin d'une epaule sur laquelle pleurer...je fais mon calimero, et j'aime pas ca, mais c'est mon ressenti du moment. Avez-vous des conseils, pas envie de sortir de mon lit. Mon estomac crie famine mais rien ne passe

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    6. Bonjour.
      Combien de fois moi aussi j'ai vécu ces symptômes et combien de fois j'en suis arrivé au même résultat : l'équilibre.
      Les antidépresseurs de 3eme génération comme celui que vous
      prenez mettent minimum 2 semaines à réguler votre cerveau. Me concernant avant que le changement de dosage, lors d'un arrêt ou d'une (re)prise, face effet, ça prenait même un bon mois.
      Pendant ces phases, tout comme vous, je pleurais, j'avais plus faim, je perdais du poids, je dormais plus, j'avais peur de tout (de devenir fou ou violent), je me dévalorisait, je voulais même mourir pour que ça s'arrête. Mais à chaque fois le même constat : ces symptômes n'étaient pas liés à me situation ou mon mal être, ils étaient liés au médicament et finissaient par disparaître. Mon psychiatre m'a avoué que les symptômes de prise étaient ceux de la dépression (un comble quand même, on prend un médicament pour arrêter les symptômes dépressifs et ça les accentue).
      Dans ces phases là, comme celle que vous vivez actuellement,
      rien de ce que je pourrais vous dire vous rassurera, je le
      sais pour l'avoir vécu, on veut juste que ça s'arrête ET CA VA S’ARRÊTER, vous pouvez me croire! combien de fois j'ai
      dit cela aux personnes qui prenaient ou reprenaient ce médicament et à chaque fois, au bout d'un mois, ils revenaient me voir pour me dire que j'avais eu raison.
      Le seul conseil que je puisse vous donner en attendant que
      ça aille mieux est de patienter, je sais combien c'est dure
      mais je sais surtout que ça va s'arrêter, c'est sur...
      Croyez moi et courage.

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  79. Bonjour. Je sors de chez le medecin, qui m'a arrêté pour la semaine, et m'a dit de reprendre paroxetine a 20mg et non 10. Que l'on diminue ensuite, mais qu'il faut commencer comme il y a 2 ans, car cela m'a aidé. Mais l'impression de repartir à 0, donc tellement déçue de moi même d'avoir échoué lors de mon sevrage et de ne pas réussir a m'en sortir sans. J'hesite encore a prendre 10 ou 20mg. Tellement peur de ne jamais pouvoir ou reussir a les arreter. Tellement peur du lendemain. Je suis perdue. Je repars a 0, à 39 ans. Je dois faire le deuil de ma relation de 3 ans avec cet homme qui ne m'a en fait jamais aimé, de cet enfant que je n'ai pas eu car il n'en voulait pas. Plus mon boulot qui me pèse. Aucune reconnaissance dans ma vie professionnelle comme sentimentale malgré que j'y ai mis tout mon coeur. Le bilan fait mal. Que dois je faire ?

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    1. c'est bien, arrêtez vous, le travail après la santé. Votre médecin a raison : il faut s'équilibrer avant de travailler sur soi. Stabilisez vous ensuite, vous pourrez vous reprendre en main, faire ce qu'il faut pour vous stabiliser émotionnellement. C'est un long travail mais un travail intéressant pour améliorer ses conditions de vie.
      Ne pensez pas que vous avez tout gâché, je comprends que vous soyez déçue mais pour moi, une personne qui a tout loupé et une personne qui a abandonné et ce n'est pas votre
      car, vous vous battez, c'est bien la preuve que vous voulez
      en sortir et ça, c'est positif!

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    2. J'ai repris 20mg ce matin, mais très très déçue de moi-même. Et j'en veux un peu a ma psy de ne pas m'avoir dit d'y aller plus en douceur. Chaque fois que j'ai voulu passer un palier, elle a dit ok jusqu'a ce que je n'ai plus de vertiges. J'etais bien jusqu'en mai, et depuis juin, c'est la descente aux enfers car j'ai bâclé la fin et suis passé de 10mg a rien en a peine 1 mois. Si j'avais pris le temps, je serais peut etre a 10mg encore tous les jours, mais bien. Là je reviens de chez ma mere, qui n'a jamais ete une maman reconfortante. Elle m'a juste dit qu'elle ne comprends pas que je sois depressive depuis l enfance, ce qui m'a blessé et je suis rentrée en larmes chez moi et suis actuellement limite en crise de larmes et d'hysterie. Je voulais du soutien, c est l inverse que j'ai eu. Il y a plein de choses que j'ai vu et entendu pendant mon enfance qui m'ont marqué et elle m'a transmis toutes ces peurs et angoisses, mais ne voit pas que mon etat actuel est lié. Je me sens terriblement seule. Les gens ne connaissant pas cet etat ne comprennent pas, et je me sens encore plus nulle du coup. Je voudrais prendre du stresam pour me detendre, mais je sais pas si je peux. J'ai peur de pas m'en sortir, de plus avoir la force et de craquer et peter un plomb a tout moment. Je n'arrive pas a controler mes pensees ni a dormir et ca m angoisse. Tellement difficile de retomber si bas si vite alors que j allais bien il y a peu

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    3. Si j'ai bien compris une chose, c'est que cette "maladie" ne peut être comprise que par ceux qui l'ont vécu, c'est pour cela que j'ai mis en place ce blog... donc il ne faut pas leur en vouloir et être déçu d'eux, ces émotions de détresse, personne d'autre ne peut les comprendre que les dépressifs eux mêmes... moi par exemple je les comprends et je vous crois... et surtout je sais à quel point c'est dure et
      déstabilisant.
      Une fois de plus, arrêtez de vous en vouloir, nous sommes ce que nous sommes, avec nos défauts mais aussi et surtout nos qualités! votre qualité du moment est de vous poser des questions, pour vous en sortir, pour changer votre vie, tout le monde n'en est pas capable, beaucoup abandonnent!
      Focalisez vous sur votre objectif principal : atteindre
      l'équilibre. "C'est pas compliquée" il faut juste attendre
      que le médicament fasse effet, c'est une grosse zone de
      turbulence qui va durer quelques semaines, je le sais très bien et je sais encore mieux à quel poitn c'est dure à vivre, mais il n'y'a pas le choix.
      Ensuite, vous aviserez pour changer ce qui doit l'être
      dans votre vie, mais pour le moment, ce n'est pas possible.
      Bon courage et vous verrez, bientôt, les nuages partiront pour laisser place au soleil...

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    4. Difficile d'avoir recours aux medicaments pour aller mieux, et difficile de devoir patienter le temps que ca agisse. Ayant pris 20mg ce matin, j'ai comme de l'électricité dans les bras et n'arrive pas a dormir ni a manger, meme en ayant pris un anxio, que j'evitais jusqu'à present. D'etre seule est difficile pour moi, car a 39ans pourtant, suis comme terrorisée. J aurais besoin que quelqu'un me prenne dans ses bras pour m'aider a passer ces moments difficiles. Je n'ai pas pris d'ad pendant 5 ans, et j etais bien. Mais une decision prise il y a 2 ans a contre coeur m'a fait plonger. Je croyais le problème résolu, ce n'est pas le cas. Etes vous toujours sous paroxetine ? Avez-vous deja tenté d'arreter ?

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    5. j'ai arrêté puis repris puis arrêté puis repris etc. donc je suis bien placé pour vous dire qu'on en revient de ces épisodes de sevrages/reprises. Mon "schéma" était le même à chaque fois : arrêt maladie de 2 semaines pour patienter chez moi tranquillement le temps que le médicament agisse + anxiolitique (Stresam c'est pour les petits anxiétés, il faut plutôt prendre du lysanxia (sous ordonnance)). Au bout de 2 semaines, même si les symptômes sont encore là, on peut reprendre une vie normale, retourner au travail donc.
      Je sais que tout cela vous angoisse et c'est normal. Tenez bon.

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    6. Oui mais de repartir a 20mg, c'est repartir pour encore 1 an ou 2 de traitement, si le sevrage doit se faire sur 1 an a cette dose. Je n'ai pas d'enfant, et ne pourrait donc pas en avoir si je refaisais un jour ma vie je l'espere, car deja trop âgée. C tout ca qui m'oppresse en plus des symptomes tres genant. L'impression de devoir en prendre toute ma vie pour etre bien. Et peur pour ma santé. N'est il pas dangereux d'en prendre toute sa vie ? Est ce que le fait d'en prendre des années peut nous rendre dependant au point de ne plus jamais pouvoir s'en passer ? Trop de questions, je sais, je suis désolée

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