Cela se passe un soir lors d'un footing. Trois jours plus tôt, très mauvais score, je décide donc de prendre ma revanche et coup de chance, mes jambes me portent loin, bien plus loin même que mon souffle le permet (habituellement c'est l'inverse, le souffle est là, mais les jambes sont lourdes).Je commence donc ma course, confiant, je monte les côtes sans difficulté, je double même plusieurs coureurs! A un moment, je poursuis un coureur dans une montée assez rude. En tant que bon disciple de la psychologie positive et dans ce moment d'effort que je croyais être le sien, je l'encourage d'un "c'est dure hein...allez courage!" de soutien et de compassion au moment de le doubler. Ce à quoi il me répond instantanément "non, pour moi ça va", le tout sans essoufflement!... Sur le moment, je me suis senti un peu ridicule. Finalement, à ses yeux, c'est moi qui semble être dans l'effort et pas lui?!?Je continue ma course en me sentant un peu rabaissé dans son jugement. Mais finalement, je me dis que cela lui a peut être fait "enfler" un peu plus les chevilles lui permettant donc de meilleures performances! Et au final, si l'effet obtenu est bien celui là, alors à moi, cela me va aussi. Nous nous éloignons donc tous deux, lui plus confiant car voyant qu'il ne peine pas là où d'autres sont dans l'effort, et moi qui peut être, en quelque mot, ai donné du courage.
Autre histoire. Je me rappel d'une autre fois, à un passage piéton où j'attendais dans ma voiture que le feu passe au vert. Une personne âgée traverse et tombe en trébuchant, face contre terre, juste devant moi. Je me gare sur le côté et vais la voir pour me rendre compte de son état. Evidemment un peu déboussolée, le nez un peu gonflé, je lui propose de la ramener chez elle en voiture. Ce fut un moment de plaisir assez fort. Pour elle comme pour moi et pourtant ce n'était pas grand chose (et malheureusement éphémère).
La psychologie positive, c'est assez simple finalement, de simples gestes ou attentions qui redonnent du courage, qui donne du plaisir. Ce n'est pas grand chose et cela semble pourtant si difficile à tous! à moi aussi, ce n'est malheureusement pas inné...
Bonjour Cédric,
RépondreSupprimerDans ton billet "Et si tout ça n'existait pas", je pense aussi que bon nombre d'entre nous se posent des questions sur le comment, le pourquoi des choses qui nous entourent.
Dans l'enfance, je m'étais passionné pour le triangle des Bermudes et ces disparitions mystérieuses. J'en tirais des enquêtes dans des livres et m'imaginais que des extra terrestres étaient dans le coup si je puis dire.
Aujourd'hui, c'est Hubert Reeves qui m'a apporté des quelques éléments réponses avec son livre "L'univers expliqué à mes petits enfants", j'aime beaucoup cette vision que nous sommes des poussières d'étoiles, comme faisant partis de ces lumières qui continuent d'émettre une lueur même après leur disparition.
En ce moment c'est la chanson de Gabin "Maintenant je sais" qui trottine dans ma tête, avec le dernier complet " Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais. La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses, on sait jamais le bruit ni la couleur des choses c'est tout ce que je sais mais ça je le sais"
Je pense que la psychologie positive est aussi quelque chose de simple et même qu'avant d'en parler en ces termes nous en avons toujours plus ou moins fait. Aujourd'hui, c'est peut être d'en prendre le plus souvent possible conscience de ces choses simples qui nous sont offertes. De celles qui nous apportent du mieux dans notre vie et que nous pouvons transmettre également aux autres
Il m'arrive souvent de ne pas percevoir de suite l'effet d'encouragements positifs vers ceux qui m'entourent. C'est plus tard, au détour d'une conversation que je réalise qu'ils ont produits un élan, cependant il convient de les renouveler régulièrement de par nos oscillations de vie
A bientôt!