Je me rappel d'une histoire raconté par un docteur qui expliquait qu'un de ses patients était stressé à l'idée de se faire ausculter. A chaque visite son stress montait (impossible de relever la valeur correct de sa tension). Une fois, il ressort de la salle en se rendant compte que son anxiété ne l'avait pas submergé. Sur ce il rentre chez lui et reprend le cours de sa vie. Lors de sa visite suivante, il raconte cela au docteur qui lui fait remarquer que cette étape anodine ne l'est pas tant que cela, qu'il faut justement s'en féliciter, y repenser et s'en réjouir!
Nous avons tous tendance à ne penser qu'aux mauvais moments et oublier les bons. C'est un réflexe naturel.
J'essaye également de remédier à cela. Quand il m'arrive d'avoir une crise d'angoisse (incomparable avec celles que j'ai subi il y'a 3 ans, bien plus gérable, plus courte, moins intense, mais quand même!), à chaque fois qu'elle se termine, à chaque fois que j'en sors, je savoure cette petite victoire. Une brique de plus à la muraille. C'est peut être également pour cela qu'après je ressens comme un petit bonheur, celui d'une nouvelle conquête. Un trophée de plus au tableau.
Je pense, je suis persuadé même, que la façon de penser peut changer, durablement. Qu'il suffit de penser essentiellement aux bonnes choses pour égayer un peu son moral. Que les ramifications du cerveau ne sont pas scellées et que nous pouvons en fabriquer d'autres. Ce qui explique également les modifications que peut apporter la méditation sur l'esprit. Que la pensée positive peut changer le sens du vent auquel sous soumis nos émotions.
Je discutais de tout cela avec une psychologue qui disait que les connexions neuronales ne pouvaient pas être supprimées mais que de nouvelles connexions pouvaient se développer pour les contourner. Sous entendu que les automatismes d'activation de l'anxiété, la dépression etc. pouvait donc être rééduqués.
A l'image des enfants bercés dans les compliments qui donneront des adultes sûrs d'eux, l'esprit à besoin d'être mis en valeur pour gagner en confiance. Il faut donc se délecter de nos réussites et étouffer la rengaine obsédante des échecs.
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